PS: Ce poème est celui de mon grand-père a moi mort en août 2004
J'ai deux ans, je suis un grand, je m'appelle Alexandre
J'ai mes idées, rien ne presse, je peux attendre
encore longtemps, je sucerai mon pouce et ferai tourner mon manège
Mes parents me chouchoutent, je les laisse faire, contemplant mes
privilèges,
Ils me montrent les parcs, les musées, même les magasin du centre,
halte-garderie, les écoles, les collèges, les lycées et d'autres bâtiments
tristes et sombres >
Ils prévoient pour moi, le sport, la peinture, le solfège,
la musique, le théâtre et tout autre piège
Ils m'expliquent des choses que j'ai nullement envie d'apprendre
Je ne dis rien, j'écoute, je fais semblant de comprendre
MOI, je préfère la campagne, la verdure, l'air pur et même la neige
Dormir dans une chambrette a la tapisserie rose ou beige
Voir nes tatas, mes cousins, pépé et mes tontons
Jouant sagement dans le calme sans rien prétendre
Mais comment faire, employer quel stratége ?
Demander les anges qu'ils me guident et me protègent
Gentiment, ils me perchent sur un tapis de salamandre
pour revoir PHALSBOURG au clair de la lune et sans ombre
Adieu NANCY, adieu ville bruyante avec tes autos et bus en cortège
adieu sport, peinture et toute s'autres chosees qui peuvent surprendre
De loin je vois PHALSBOURG, sa place avec son Mouton qui expose
son ventre
Voilà arrivé route de Trois-Maisons, vite je saute de mon siège
prends ma valise pleine de jouets, d'habits et de linge
Je cours, je sonne, je tape, je crie, Pépé ouvre vite c'est Alexandre
Déjà les lampes s'allument, la serrure grince, la porte s'ouvre, je rentre
Soudain je me réveille, où suis-je ? dans mon lit doux et tendre
Dommage que mon voyage s'achève
Ah! C'était un beau rêve
J'ai deux ans, je suis un grand, je m'appelle Alexandre
J'ai mes idées, rien ne presse, je peux attendre
encore longtemps, je sucerai mon pouce et ferai tourner mon manège
Mes parents me chouchoutent, je les laisse faire, contemplant mes
privilèges,
Ils me montrent les parcs, les musées, même les magasin du centre,
halte-garderie, les écoles, les collèges, les lycées et d'autres bâtiments
tristes et sombres >
Ils prévoient pour moi, le sport, la peinture, le solfège,
la musique, le théâtre et tout autre piège
Ils m'expliquent des choses que j'ai nullement envie d'apprendre
Je ne dis rien, j'écoute, je fais semblant de comprendre
MOI, je préfère la campagne, la verdure, l'air pur et même la neige
Dormir dans une chambrette a la tapisserie rose ou beige
Voir nes tatas, mes cousins, pépé et mes tontons
Jouant sagement dans le calme sans rien prétendre
Mais comment faire, employer quel stratége ?
Demander les anges qu'ils me guident et me protègent
Gentiment, ils me perchent sur un tapis de salamandre
pour revoir PHALSBOURG au clair de la lune et sans ombre
Adieu NANCY, adieu ville bruyante avec tes autos et bus en cortège
adieu sport, peinture et toute s'autres chosees qui peuvent surprendre
De loin je vois PHALSBOURG, sa place avec son Mouton qui expose
son ventre
Voilà arrivé route de Trois-Maisons, vite je saute de mon siège
prends ma valise pleine de jouets, d'habits et de linge
Je cours, je sonne, je tape, je crie, Pépé ouvre vite c'est Alexandre
Déjà les lampes s'allument, la serrure grince, la porte s'ouvre, je rentre
Soudain je me réveille, où suis-je ? dans mon lit doux et tendre
Dommage que mon voyage s'achève
Ah! C'était un beau rêve