L’orage.
N’aie pas peur l’oisillon
Même si le nuage
A l’air d’un gros bagage
Tout rempli d’aiguillons.
Ne pousse pas de cris
Quand le ciel en guimauve
Ne se voulant plus chauve
A mis ses cheveux gris.
Souris petit garçon
Quand arrive l’orage
Et que le ciel, en rage,
Tousse comme un canon.
Quand comme un vieux ronchon
Le ciel, épaisse brute,
Vient pour chercher dispute
Même aux petits garçons.
Dis-toi que tout là-haut
Le nuage est de paille
Et qu’un ange travaille
A rouler ce ballot.
Que ce ciel, à la gouache,
Privé de l’arc-en-ciel
Joue avec le soleil
Sans doute à cache-cache.
N’aie crainte de l’éclair,
C’est un clin d’œil complice,
Un grand feu d’artifice
Jeté en bas, d’en l’air.
Au ciel lève les yeux
Car, de toutes manières,
La foudre est la lumière
D’un pays merveilleux.
L’éclair c’est un couteau
Qui, pour les enfants sages
Découpe le nuage
En millier de morceaux,
Et met, au coin du ciel,
Les lambeaux du nuage
Pour que le vieil orage,
Libère le soleil.
Fil2fer, le 12/01/2013.
J’ai perdu mon petit chat
Est-il dans la plaine ?
Pour le trouver filez sa
Pelote de laine !
On m’a dit qu’il se cachait
Au fond d’une horloge
Qu’il a pris pour le clocher
Où le dindon loge.
J’ai perdu mon petit chat
Est-il en Ariège ?
Où sur lui le ciel lâcha
Un mètre de neige.
Tricote donc, tricotons
Pour lui des mitaines
En tirant du peloton
Le doux fil de laine.
J’ai perdu mon petit chat
Il a mis mes bottes
Dans sept lieues tu le verras
Qui bondit et saute.
On m’a dit que les souris
Etaient en vacances
Que mon joyeux mistigri
En profite et danse.
J’ai perdu mon beau minet
Qui est chat qui rode
Où coule du robinet
L’eau froide et l’eau chaude
Sèche sèche sèche donc
La boule de laine
L’eau qui mouille le chaton
Est vraiment vilaine.
J’ai perdu mon petit chat
Prête-moi main forte
C’est le ciel qui le faucha
Comme feuille morte.
Il jouait à chat perché
Sur ma maisonnette
C’est le vent qui l’a touché
Ou bien la tempête.
L’hiver l’aurait avalé
Comme un sucre d’orge
Et le retient au palais
Au fond de sa gorge.
Tire à toi du peloton
Le cordon de laine
Pour qu’enfin ce vagabond
Près de moi revienne.
Tire, tire, tire donc
Jusqu’à perdre haleine
Car mon tout petit chaton
Doit bien être en peine.
Fil2fer, le 23/12/2012.
N’aie pas peur l’oisillon
Même si le nuage
A l’air d’un gros bagage
Tout rempli d’aiguillons.
Ne pousse pas de cris
Quand le ciel en guimauve
Ne se voulant plus chauve
A mis ses cheveux gris.
Souris petit garçon
Quand arrive l’orage
Et que le ciel, en rage,
Tousse comme un canon.
Quand comme un vieux ronchon
Le ciel, épaisse brute,
Vient pour chercher dispute
Même aux petits garçons.
Dis-toi que tout là-haut
Le nuage est de paille
Et qu’un ange travaille
A rouler ce ballot.
Que ce ciel, à la gouache,
Privé de l’arc-en-ciel
Joue avec le soleil
Sans doute à cache-cache.
N’aie crainte de l’éclair,
C’est un clin d’œil complice,
Un grand feu d’artifice
Jeté en bas, d’en l’air.
Au ciel lève les yeux
Car, de toutes manières,
La foudre est la lumière
D’un pays merveilleux.
L’éclair c’est un couteau
Qui, pour les enfants sages
Découpe le nuage
En millier de morceaux,
Et met, au coin du ciel,
Les lambeaux du nuage
Pour que le vieil orage,
Libère le soleil.
Fil2fer, le 12/01/2013.
Bêtes discussions.
Bonjour jolie limace,
Invertébré rampant
Qui, naine du serpent,
A plat ventre traînasse.
Tantôt glissez limace
Sur le beurre et riez !
Demain le gravier
Saura votre grimace.
Salut, l’éléphanteau,
Poupon de pachyderme
Vous plantez sur le germe
Le pied comme un marteau.
Mais mettre l’herbe à plat
Trois jours après semence
Vous donne l’apparence
Du méchant Attila.
Crocodile d’Asie,
Mieux qu’un cousin germain
Du plus beau sac à main
Vous faites le sosie.
Au fond de vos viscères
Cachez-vous un butin
Fait, et de fond de teint,
Et de fard à paupières ?
Fils2fer le 23/11/2012.
Drôle d’oiseau.
Dans son nid, son berceau,
Bébé, depuis des pailles,
Le bec, grand ouvert, piaille
Comme un drôle d’oiseau.
Ses cheveux en paquet,
A ne pas mettre en soupe,
Sont mis comme la houppe
D’un petit perroquet.
Et ce petit poussin
S’est bien mis dans la tête
Que pour partir en tète
Il faut trouver le sein.
Car son ventre grondant,
Sans doubler la gencive
Sans sortir l’incisive
Bébé à une dent.
Ce modèle réduit,
Sait bien, que dans sa mère,
Chaque glande mammaire
Du lait est un conduit.
Et pour un petit creux
Ce petit loup de mère
N’ira pas chez grand-mère
Chercher son lait crémeux.
Il ira chez maman
Goûter vers sa poitrine
L’une des poires fines
D’où coule gentiment
Ce délice lacté
Qui fait les Maxi momes
Que bébé aime comme
Sa tasse de thé-thé.
Et ce petit glouton
S’en fout que la mamelle
Soit ou l’oeuf pour la poêle
Ou l’obus d’un canon.
Si il peut fréquemment
Grimper vers les tétines
Siffler sur la colline
Le bon lait de maman.
Le 07/01/2013.
J’ai perdu mon petit chat.Bonjour jolie limace,
Invertébré rampant
Qui, naine du serpent,
A plat ventre traînasse.
Tantôt glissez limace
Sur le beurre et riez !
Demain le gravier
Saura votre grimace.
Salut, l’éléphanteau,
Poupon de pachyderme
Vous plantez sur le germe
Le pied comme un marteau.
Mais mettre l’herbe à plat
Trois jours après semence
Vous donne l’apparence
Du méchant Attila.
Crocodile d’Asie,
Mieux qu’un cousin germain
Du plus beau sac à main
Vous faites le sosie.
Au fond de vos viscères
Cachez-vous un butin
Fait, et de fond de teint,
Et de fard à paupières ?
Fils2fer le 23/11/2012.
Drôle d’oiseau.
Dans son nid, son berceau,
Bébé, depuis des pailles,
Le bec, grand ouvert, piaille
Comme un drôle d’oiseau.
Ses cheveux en paquet,
A ne pas mettre en soupe,
Sont mis comme la houppe
D’un petit perroquet.
Et ce petit poussin
S’est bien mis dans la tête
Que pour partir en tète
Il faut trouver le sein.
Car son ventre grondant,
Sans doubler la gencive
Sans sortir l’incisive
Bébé à une dent.
Ce modèle réduit,
Sait bien, que dans sa mère,
Chaque glande mammaire
Du lait est un conduit.
Et pour un petit creux
Ce petit loup de mère
N’ira pas chez grand-mère
Chercher son lait crémeux.
Il ira chez maman
Goûter vers sa poitrine
L’une des poires fines
D’où coule gentiment
Ce délice lacté
Qui fait les Maxi momes
Que bébé aime comme
Sa tasse de thé-thé.
Et ce petit glouton
S’en fout que la mamelle
Soit ou l’oeuf pour la poêle
Ou l’obus d’un canon.
Si il peut fréquemment
Grimper vers les tétines
Siffler sur la colline
Le bon lait de maman.
Le 07/01/2013.
J’ai perdu mon petit chat
Est-il dans la plaine ?
Pour le trouver filez sa
Pelote de laine !
On m’a dit qu’il se cachait
Au fond d’une horloge
Qu’il a pris pour le clocher
Où le dindon loge.
J’ai perdu mon petit chat
Est-il en Ariège ?
Où sur lui le ciel lâcha
Un mètre de neige.
Tricote donc, tricotons
Pour lui des mitaines
En tirant du peloton
Le doux fil de laine.
J’ai perdu mon petit chat
Il a mis mes bottes
Dans sept lieues tu le verras
Qui bondit et saute.
On m’a dit que les souris
Etaient en vacances
Que mon joyeux mistigri
En profite et danse.
J’ai perdu mon beau minet
Qui est chat qui rode
Où coule du robinet
L’eau froide et l’eau chaude
Sèche sèche sèche donc
La boule de laine
L’eau qui mouille le chaton
Est vraiment vilaine.
J’ai perdu mon petit chat
Prête-moi main forte
C’est le ciel qui le faucha
Comme feuille morte.
Il jouait à chat perché
Sur ma maisonnette
C’est le vent qui l’a touché
Ou bien la tempête.
L’hiver l’aurait avalé
Comme un sucre d’orge
Et le retient au palais
Au fond de sa gorge.
Tire à toi du peloton
Le cordon de laine
Pour qu’enfin ce vagabond
Près de moi revienne.
Tire, tire, tire donc
Jusqu’à perdre haleine
Car mon tout petit chaton
Doit bien être en peine.
Fil2fer, le 23/12/2012.