Je vis sur une montagne,
D'où je peux voir le Monde.
Ma tristesse en moi gagne
Une vue : pauvre et immonde.
La Lune ne se couche jamais.
Les étoiles regardent les Hommes
Construire et détruire la beauté
Des paysages massifs et monotones.
Aucun son ne sort de ma bouche,
Absolument sidéré, je cache mes yeux
De tout ce qui me semble farouche.
Mais je fais en vain partie de ce jeu…
J’ai chaud en extrême froidure,
Ces gens passent leur existence
A tuer en toute indifférence,
Sous la routine du temps qui perdure.
Je reste planté comme un piquet
A observer tout ce qui se passe…
D’horreur, j’en suis tellement paralysé
Face à ces cadavres qui s’entassent.
Mais la bête noire perd son honneur,
Dans le sang, la sueur et la haine
Et troque un morceau de pierre
A la place de son cœur.
Le monstre ne cesse de continuer
Pour taire une blessure envahissante.
Vus du ciel, je pense que les quitter
Si lâchement fut une victoire vaillante.
D'où je peux voir le Monde.
Ma tristesse en moi gagne
Une vue : pauvre et immonde.
La Lune ne se couche jamais.
Les étoiles regardent les Hommes
Construire et détruire la beauté
Des paysages massifs et monotones.
Aucun son ne sort de ma bouche,
Absolument sidéré, je cache mes yeux
De tout ce qui me semble farouche.
Mais je fais en vain partie de ce jeu…
J’ai chaud en extrême froidure,
Ces gens passent leur existence
A tuer en toute indifférence,
Sous la routine du temps qui perdure.
Je reste planté comme un piquet
A observer tout ce qui se passe…
D’horreur, j’en suis tellement paralysé
Face à ces cadavres qui s’entassent.
Mais la bête noire perd son honneur,
Dans le sang, la sueur et la haine
Et troque un morceau de pierre
A la place de son cœur.
Le monstre ne cesse de continuer
Pour taire une blessure envahissante.
Vus du ciel, je pense que les quitter
Si lâchement fut une victoire vaillante.