Une vie, mais de quelle droit ?
On se permet tant de choses
Peut-on encore avoir foi ?
Non, tout est pourri par la nécrose
Infection abrupte et irrémédiable
Les cellules mourrant les unes après les autres
On nous impose la marque du diable
Souffrent ceux à qui l'on rejette la faute
Cancer des sociétés modernes,
Où tout est chiffres et argent
L'argent est devenu gangrène
Qui ronge peu à peu les faux semblants
Mais une vie, faut-il que l'on saigne ?
Pour ne pas naitre mourrant
Dans un monde à deux vitesses
Où chacun feint l'ignorance
Et se noie dans l'ivresse
Se contenter des apparences
Ne pas voir, s'aveugler
Et tenter de tout perdre
Simplement oublier
Ne rien avoir à transmettre
Aux générations décimées
Ô quelle douce agonie
De la Terre, de cette fosse
Du bonheur si futile
Que l'on ronge jusqu'à l'os
Il faudra pourtant payer au Styx
Le passeur et son carrosse.
Et ainsi monter le ton
Hurler l'inégalité
Mais quand il faut payer Charon,
Riche et pauvre auront les pieds liés
On se permet tant de choses
Peut-on encore avoir foi ?
Non, tout est pourri par la nécrose
Infection abrupte et irrémédiable
Les cellules mourrant les unes après les autres
On nous impose la marque du diable
Souffrent ceux à qui l'on rejette la faute
Cancer des sociétés modernes,
Où tout est chiffres et argent
L'argent est devenu gangrène
Qui ronge peu à peu les faux semblants
Mais une vie, faut-il que l'on saigne ?
Pour ne pas naitre mourrant
Dans un monde à deux vitesses
Où chacun feint l'ignorance
Et se noie dans l'ivresse
Se contenter des apparences
Ne pas voir, s'aveugler
Et tenter de tout perdre
Simplement oublier
Ne rien avoir à transmettre
Aux générations décimées
Ô quelle douce agonie
De la Terre, de cette fosse
Du bonheur si futile
Que l'on ronge jusqu'à l'os
Il faudra pourtant payer au Styx
Le passeur et son carrosse.
Et ainsi monter le ton
Hurler l'inégalité
Mais quand il faut payer Charon,
Riche et pauvre auront les pieds liés