Voici donc mes non vœux pour deux mille dix neuf,
(en alexandrin classique ou presque car les vœux c'est du sérieux ou presque)
Voici le jour de l'an et ces vielles rengaines,
Ces mots que l'on se dit comme pour plaire aux meufs,
Ces serments d'amitié, souhaits que tu dégaines,
Politesse d'enfant, qui rassurent les veufs,
Pour papys et mamys, d'un aura qui s'égraine,
Est ce d'avoir trop rit, ou trop fait hier la teuf,
Que raisonne toujours cette petite migraine,
Cette naïve voix entre l'âne et le bœuf,
Quand sincères nos vœux au matin vont sans gène,
Seront aux révoltés ainsi que pour les keufs,
Des paroles en l'air, dans le vent indigène,
Comme des coups de poings à l'âme de nos reufs,
Je ne vous ferai pas de ces promesses vaines,
Quand glacé on écrit, que nos cœurs font teuf-teuf,
Comme un médicament, nous boirons nos verveines,
Bô ! C'est pô juste alors, nous dirai le Titeuf,
Peut importe nos vœux, échangeons sans haine,
Des mots d'amours écrit comme ceux de Marboeuf*,
Où nos rires ne sont que cette voix hautaine,
Pour la chance au tapis, tentons le coup de bluff,
Un refrain chantonnant une valse de Vienne,
Frôlerons nous l'espoir, l'élan briser dans l’œuf,
Nous ne changerons rien, que le beau temps revienne,
Sur les jours, sur les ans, nouveaux se disent neuf (s),
Donc voici mes non vœux pour deux mille dix neuf,
*Marboeuf poète baroque du XVII ème siècle
(en alexandrin classique ou presque car les vœux c'est du sérieux ou presque)
Voici le jour de l'an et ces vielles rengaines,
Ces mots que l'on se dit comme pour plaire aux meufs,
Ces serments d'amitié, souhaits que tu dégaines,
Politesse d'enfant, qui rassurent les veufs,
Pour papys et mamys, d'un aura qui s'égraine,
Est ce d'avoir trop rit, ou trop fait hier la teuf,
Que raisonne toujours cette petite migraine,
Cette naïve voix entre l'âne et le bœuf,
Quand sincères nos vœux au matin vont sans gène,
Seront aux révoltés ainsi que pour les keufs,
Des paroles en l'air, dans le vent indigène,
Comme des coups de poings à l'âme de nos reufs,
Je ne vous ferai pas de ces promesses vaines,
Quand glacé on écrit, que nos cœurs font teuf-teuf,
Comme un médicament, nous boirons nos verveines,
Bô ! C'est pô juste alors, nous dirai le Titeuf,
Peut importe nos vœux, échangeons sans haine,
Des mots d'amours écrit comme ceux de Marboeuf*,
Où nos rires ne sont que cette voix hautaine,
Pour la chance au tapis, tentons le coup de bluff,
Un refrain chantonnant une valse de Vienne,
Frôlerons nous l'espoir, l'élan briser dans l’œuf,
Nous ne changerons rien, que le beau temps revienne,
Sur les jours, sur les ans, nouveaux se disent neuf (s),
Donc voici mes non vœux pour deux mille dix neuf,
*Marboeuf poète baroque du XVII ème siècle
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