Lorsque tu te lèves le matin, grandement déçu,
Tu touches lentement chaque partie de ton corps.
Est-ce que tout y est réellement présent encore?
Tu respires, tu rigolerais presque. Y crois-tu?
Tu te lèves doucement, espérant retomber,
Tu te traînes, lentement, vers ton ordinateur,
Tu l’allumes, te jettes dans ce canapé, en pleurs.
N’es-tu donc pas heureux de pouvoir t’y enfoncer?
Toute la journée, tu es plongé dans l’obscurité,
Pas une seule lueur claire dans ta morne vie,
Pas un rayon dans tes yeux pourtant éblouis,
Tu joues et ne prends même plus la peine de respirer.
Tu gagnes, tu perds, ça t’es bien égal après tout,
Un flamer, un afk, est-ce finalement important?
Est-ce que cela changerait quelque chose pour autant?
Tu t’en moques pour ainsi dire: tu es déjà à bout.
Le soir approche, tu sens que le soleil va s’envoler.
Doucement, tu te lèves et tu t’avances, blasé.
Tu plisses tes yeux et tu ouvres lentement tes volets,
Mais déjà plus aucun rayon n’est à signaler.
Tu continues à t’occuper comme tu le peux.
Tu t’ennuies mais tu reproduis toujours
Cette misérable chaîne jour après jour.
Tu te sens si impuissant, si malchanceux.
Autour de toi, personne de bien transcendant.
Tu te tournes, te retourne, regarde désespérément
Si une pauvre âme ne pouvait finalement avoir pitié
Face à cet isolement qui t’a déjà tant déchiré.
Chaque jour est un éternellement recommencement,
Tu souris, tu ris, tu respires inconsciemment,
Alors que chaque soir tu espères secrètement
Ne jamais plus avoir à te réveiller tristement.
Chaque soir, oui, tu espères mourir,
Un jour, mon ami, promis, tu vas y parvenir.
Tu touches lentement chaque partie de ton corps.
Est-ce que tout y est réellement présent encore?
Tu respires, tu rigolerais presque. Y crois-tu?
Tu te lèves doucement, espérant retomber,
Tu te traînes, lentement, vers ton ordinateur,
Tu l’allumes, te jettes dans ce canapé, en pleurs.
N’es-tu donc pas heureux de pouvoir t’y enfoncer?
Toute la journée, tu es plongé dans l’obscurité,
Pas une seule lueur claire dans ta morne vie,
Pas un rayon dans tes yeux pourtant éblouis,
Tu joues et ne prends même plus la peine de respirer.
Tu gagnes, tu perds, ça t’es bien égal après tout,
Un flamer, un afk, est-ce finalement important?
Est-ce que cela changerait quelque chose pour autant?
Tu t’en moques pour ainsi dire: tu es déjà à bout.
Le soir approche, tu sens que le soleil va s’envoler.
Doucement, tu te lèves et tu t’avances, blasé.
Tu plisses tes yeux et tu ouvres lentement tes volets,
Mais déjà plus aucun rayon n’est à signaler.
Tu continues à t’occuper comme tu le peux.
Tu t’ennuies mais tu reproduis toujours
Cette misérable chaîne jour après jour.
Tu te sens si impuissant, si malchanceux.
Autour de toi, personne de bien transcendant.
Tu te tournes, te retourne, regarde désespérément
Si une pauvre âme ne pouvait finalement avoir pitié
Face à cet isolement qui t’a déjà tant déchiré.
Chaque jour est un éternellement recommencement,
Tu souris, tu ris, tu respires inconsciemment,
Alors que chaque soir tu espères secrètement
Ne jamais plus avoir à te réveiller tristement.
Chaque soir, oui, tu espères mourir,
Un jour, mon ami, promis, tu vas y parvenir.