Vision obscure…
Je marchais si bravement et comme si je sondais
Avec mes pieds tous nus tristement fendus
Le sable très brûlant d’un beau désert étendu,
Cherchant un mirage quelque part m’attendait.
Je veillais sur les astres, mes yeux les frondaient
Tel le regard fidèle d’un berger, épandu
Sur ses brebis blanches, dans une forêt, répandues.
Les bras déployées vers le ciel, pleurs quémandaient,
Le dos plié et la main sur une canne tordue,
Les yeux mi ouverts, par les sablons, fécondés.
L’oreille, par le vent, soufflée, assourdie, grondée.
Mais les cieux, à mes prières, n’ont point répondu.
Comme je marchais sans chemin sous une lune pendue,
Je voyais de vrais astres, de loin, se suspendaient
A l’horizon lointain, au ciel, je légendais
Eclairant la perspective, tel l’archet tendu.
Je poursuivais mon calvaire, le front inondé,
Vers mon arc-en-ciel nocturne, à terre, descendu.
Et dans ce désert brûlant, beau, si étendu,
Je cherchais ce spectre, quelque part, m’attendait.
Je marchais si bravement et comme si je sondais
Avec mes pieds tous nus tristement fendus
Le sable très brûlant d’un beau désert étendu,
Cherchant un mirage quelque part m’attendait.
Je veillais sur les astres, mes yeux les frondaient
Tel le regard fidèle d’un berger, épandu
Sur ses brebis blanches, dans une forêt, répandues.
Les bras déployées vers le ciel, pleurs quémandaient,
Le dos plié et la main sur une canne tordue,
Les yeux mi ouverts, par les sablons, fécondés.
L’oreille, par le vent, soufflée, assourdie, grondée.
Mais les cieux, à mes prières, n’ont point répondu.
Comme je marchais sans chemin sous une lune pendue,
Je voyais de vrais astres, de loin, se suspendaient
A l’horizon lointain, au ciel, je légendais
Eclairant la perspective, tel l’archet tendu.
Je poursuivais mon calvaire, le front inondé,
Vers mon arc-en-ciel nocturne, à terre, descendu.
Et dans ce désert brûlant, beau, si étendu,
Je cherchais ce spectre, quelque part, m’attendait.