Une main
Nous sommes main dans la main, égarés, dans cette forêt,
Devant nous, deux chemins, un très sombre, l’autre mal éclairé,
La pluie est froide, et la nuit qui s’approche, resserre nos médians,
Le brouillard qui se lève, les branches craquent, se soulevant,
Si c’est bien le hasard, cela faisait longtemps, le ventre vide,
Nous ne verrons jamais, lequel nous a choisi, ce fut trop rapide,
Transis de part en part, nous faisons halte ici, une grotte insipide,
Qui sent plus que le purin, les égouts réunis, un repos livide,
Même égaré, ta main réchauffe la mienne, et puis la terre est notre amie,
Même enfermé, ta main réchauffe la mienne, et puis la pierre nous a compris.
L’un contre l’autre, comme des ombres, marchant des heures,
Ton doux visage, crispé, et ton pas alerte, fractionnent mon minuteur,
Je te connais sauvage, toujours enjouée, recherchant le bonheur,
Je te vois enfin sage, et d’une grande beauté, viens plus près tu sentiras mon cœur,
Enfin l’orée, quelques planches complètements pourries,
Témoignent quand même, qu’un jour il y eu de la vie,
Abri construit, épuisés, et enfin, dormir tranquillement,
Il n’y a que toi à mes côtés, enfin, dormir en y pensant,
Même affamé, ta main réchauffe la mienne, et puis le vent nous aime aussi,
Même assoiffé, ta main réchauffe la mienne, et puis l’eau nous procure la pluie,
Dans ce foyer, nous ferons tout ensemble, uni, naître la vie, avoir des amis,
Nous leur dirons, amis, venez discutez, parlez de l’avenir, amis restez ici,
Ils partiront, aigri, nous rirons au nez, bien triste tir, que trois mots pour une vie,
Dans notre foyer, nous penserons ensemble, uni, au manque de vie, des gens de la manie,
Comme un soleil, ta main réchauffe la mienne, et tous les enfants nous sourient,
Comme la lune, ta main réchauffe la mienne, et tous les chats nous apprécient,
Comme la terre, ta main réchauffe la mienne, et dans ses arbres nous avons construits,
Comme une étoile, ta main réchauffe la mienne, pourvu que mon vœu, arrive jusqu’ici.
Nous sommes main dans la main, égarés, dans cette forêt,
Devant nous, deux chemins, un très sombre, l’autre mal éclairé,
La pluie est froide, et la nuit qui s’approche, resserre nos médians,
Le brouillard qui se lève, les branches craquent, se soulevant,
Si c’est bien le hasard, cela faisait longtemps, le ventre vide,
Nous ne verrons jamais, lequel nous a choisi, ce fut trop rapide,
Transis de part en part, nous faisons halte ici, une grotte insipide,
Qui sent plus que le purin, les égouts réunis, un repos livide,
Même égaré, ta main réchauffe la mienne, et puis la terre est notre amie,
Même enfermé, ta main réchauffe la mienne, et puis la pierre nous a compris.
L’un contre l’autre, comme des ombres, marchant des heures,
Ton doux visage, crispé, et ton pas alerte, fractionnent mon minuteur,
Je te connais sauvage, toujours enjouée, recherchant le bonheur,
Je te vois enfin sage, et d’une grande beauté, viens plus près tu sentiras mon cœur,
Enfin l’orée, quelques planches complètements pourries,
Témoignent quand même, qu’un jour il y eu de la vie,
Abri construit, épuisés, et enfin, dormir tranquillement,
Il n’y a que toi à mes côtés, enfin, dormir en y pensant,
Même affamé, ta main réchauffe la mienne, et puis le vent nous aime aussi,
Même assoiffé, ta main réchauffe la mienne, et puis l’eau nous procure la pluie,
Dans ce foyer, nous ferons tout ensemble, uni, naître la vie, avoir des amis,
Nous leur dirons, amis, venez discutez, parlez de l’avenir, amis restez ici,
Ils partiront, aigri, nous rirons au nez, bien triste tir, que trois mots pour une vie,
Dans notre foyer, nous penserons ensemble, uni, au manque de vie, des gens de la manie,
Comme un soleil, ta main réchauffe la mienne, et tous les enfants nous sourient,
Comme la lune, ta main réchauffe la mienne, et tous les chats nous apprécient,
Comme la terre, ta main réchauffe la mienne, et dans ses arbres nous avons construits,
Comme une étoile, ta main réchauffe la mienne, pourvu que mon vœu, arrive jusqu’ici.
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