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Une douce fatalité

#1
Quelle douce fatalité
Lorsqu’elle fut programmée
Cette si prospère amitié,

Mais que tout vient à s’effondrer.

Si lorsque je te connus, tout n’était que clarté,

Ta personne s’est à mes yeux embrumée:
Je te cherche, chère amie, depuis cette disparition,
Mais je ne vois désormais plus que ce petit chaton.


Je te sens lentement t’éloigner de moi,
Tout en sachant que tu demeures pourtant.
Je me sens lentement m’approcher de toi
Tout en, sciemment, fatalement me méprenant.

Je sais en effet que ce sourire, qui lentement

Illumine ce divin visage, ne sera jamais pour moi.
Je sais, en effet, que ces doux grognements
Seront désormais notre quotidien et mon désarroi.

Nous sommes amis, nous nous le sommes jurés,
Nous ne nous aimerons, nous l’avons décidé.
Mais moi, parjure, solennellement je t’ai abjuré
Pour pouvoir, un jour, tendrement t’enlacer.

Ne pouvant, du fait de cette fatalité,
T’avouer tout ce que mon cœur pleure,
Je me dois de te supplier, mon cœur:

Si tu partages mes hérétiques sentiments,
Et si tu oses t’engager pleinement,
Daigne entamer ce second pas tant désiré.