Du grenier au sous-sol
Des caisses de souvenirs
De parents, d’oncles et tantes
D’amis, d’enfants, de passants.
Elle les conserve
Depuis des années
Les pièces regorgent
Des pulsations du passé.
Les ans laissent les mémoires
Le temps laisse les traces
Et comme un hiver sans fin
Ses doigts se figent, refusent d’obéir
Ses genoux rouillent de l’air ambiant.
Force est d’admettre
Qu’il est temps de partir
De se séparer de ces objets
Qui lui rappelle tant de vécu.
Les boîtes se referment
D’un ruban scellé
Comme pièce à conviction.
Elles finiront en don
À quelques inconnus
Qui en ignore tout
De leur valeur, si chère.
C’est avec regret
Qu’une dernière fois
Elle insère la clé
Dans sa vieille maison.
Sous peu, elle sera rasée
Comme si elle n’avait
Jamais existé.
D’une marée de larmes
Elle inonde sa vie
Les derniers sacrements
aux ruines d’un passage
obligé dans un autre chez-soi
dépourvu d’âme en tout point.
Des caisses de souvenirs
De parents, d’oncles et tantes
D’amis, d’enfants, de passants.
Elle les conserve
Depuis des années
Les pièces regorgent
Des pulsations du passé.
Les ans laissent les mémoires
Le temps laisse les traces
Et comme un hiver sans fin
Ses doigts se figent, refusent d’obéir
Ses genoux rouillent de l’air ambiant.
Force est d’admettre
Qu’il est temps de partir
De se séparer de ces objets
Qui lui rappelle tant de vécu.
Les boîtes se referment
D’un ruban scellé
Comme pièce à conviction.
Elles finiront en don
À quelques inconnus
Qui en ignore tout
De leur valeur, si chère.
C’est avec regret
Qu’une dernière fois
Elle insère la clé
Dans sa vieille maison.
Sous peu, elle sera rasée
Comme si elle n’avait
Jamais existé.
D’une marée de larmes
Elle inonde sa vie
Les derniers sacrements
aux ruines d’un passage
obligé dans un autre chez-soi
dépourvu d’âme en tout point.