Un train fonce à toute allure dans la campagne
De loin, on l’eût pris pour un transport à bestiaux
S'approchant, on ne distingue pas d'animaux
Mais des hommes que la terreur seule accompagne
Le train crisse, grince, gémit, crie de douleur
Vomit sa fumée, chancèle de tout son être
À chaque enjambée, avale les kilomètres
Les rails tracent son chemin menant au malheur
Le train se dirige vers sa destination
Relâchant, çà et là, des corps à demi-nu
Soupirs et pleurs progressivement s’atténuent
Les regards sont marqués par la désolation
Le train parvient enfin au bout de son effort
Les wagons libèrent alors le chargement
Des cerbères l'accueillent sans ménagement
Les survivants se résignent à leur triste sort
Le train épuisé s'endort sans le moindre égard
Des nuées drapent une bâtisse de mystère
Les gardes zélés trient à un rythme d’enfer
Vite ils agissent : un autre train arrive en gare
De loin, on l’eût pris pour un transport à bestiaux
S'approchant, on ne distingue pas d'animaux
Mais des hommes que la terreur seule accompagne
Le train crisse, grince, gémit, crie de douleur
Vomit sa fumée, chancèle de tout son être
À chaque enjambée, avale les kilomètres
Les rails tracent son chemin menant au malheur
Le train se dirige vers sa destination
Relâchant, çà et là, des corps à demi-nu
Soupirs et pleurs progressivement s’atténuent
Les regards sont marqués par la désolation
Le train parvient enfin au bout de son effort
Les wagons libèrent alors le chargement
Des cerbères l'accueillent sans ménagement
Les survivants se résignent à leur triste sort
Le train épuisé s'endort sans le moindre égard
Des nuées drapent une bâtisse de mystère
Les gardes zélés trient à un rythme d’enfer
Vite ils agissent : un autre train arrive en gare