Le ciel d'un bleu limpide, le soleil darde ses rayons
La chaleur cesse d'être timide sur les robes à fleurons
Les hommes ont le sourire, agréable la terrasse et s'y poser
Pour parler au gars d'en face, tout est faconde affabilité
Les enfants mangent des fruits aux couleurs des étales du marché
Leurs lèvres au coeur de fraises ou de myrtilles sont empourprées
Ici, c'est le bal du Monde ,les citoyens du quartier ont leur entrée
Elles ont un port de Joconde et parlent le langage des courées
Le sourire est un lien , ensemble, pas de heurts , ni de soupirs
Nous sommes bien, c'est l 'été avant l'heure, une clarté d 'espoir
Mai annonce le mois de Juin , les mains se tendent Salut ! Samir
Les façades des miroirs, le ciel scintille , soleil est jour de gloire
Le Pâtissier s'affaire et livre ses Merveilleux , sa couque princière
Ira droit au fromager, qui tranche le fameux Vieux , gardant la croûte entière
Aux odeurs il faut goûter, un bol de café tassé , sans oublier de bien sucrer
Les légumes aussi sont à la fête , vêtus de rouge , de vert , de jaune et doré
Un arc-en-ciel dans vos assiettes, il est midi , l'église des dévots va se vider
Les tissus enroulés montrent des fils de soie, lamés d 'argent anthracite
Ils seront transformés en boubou, djellaba ou en simple nappe d'invités
Un mélange d'épices dans multitude de pots , de peaux cosmopolites
Les fleurs dans un maillot émaillé serrées n'ont pas envies de quitter leurs soeurs
Elles parfument le fermenté du petit lait, des bouchers de là bas, rouge à coeur
Du musicien des rues ,l 'accordéon lance ses notes joyeuses, Tiens !un sou de soutien
L'Est du frère qui rejoint sa roulotte, frères de chagrin , parfois clandestins
Nous , nous fermons les yeux, le dimanche est à chacun, Vasile ou Petrou
C'est un marché humain, il s'invite à vous, venez , un jour de matin
Je vous en mène aux " p'etits Loups" , ou chez Marie, Yutao, ou Ahmed
Lille vous ouvre ses bras, prenez le ticket de train, ou Bla Bla tez avec Alfred
Pour trois fois rien, au rendez-vous du grand jardin , votre coeur et le mien..
A Bientôt...
La chaleur cesse d'être timide sur les robes à fleurons
Les hommes ont le sourire, agréable la terrasse et s'y poser
Pour parler au gars d'en face, tout est faconde affabilité
Les enfants mangent des fruits aux couleurs des étales du marché
Leurs lèvres au coeur de fraises ou de myrtilles sont empourprées
Ici, c'est le bal du Monde ,les citoyens du quartier ont leur entrée
Elles ont un port de Joconde et parlent le langage des courées
Le sourire est un lien , ensemble, pas de heurts , ni de soupirs
Nous sommes bien, c'est l 'été avant l'heure, une clarté d 'espoir
Mai annonce le mois de Juin , les mains se tendent Salut ! Samir
Les façades des miroirs, le ciel scintille , soleil est jour de gloire
Le Pâtissier s'affaire et livre ses Merveilleux , sa couque princière
Ira droit au fromager, qui tranche le fameux Vieux , gardant la croûte entière
Aux odeurs il faut goûter, un bol de café tassé , sans oublier de bien sucrer
Les légumes aussi sont à la fête , vêtus de rouge , de vert , de jaune et doré
Un arc-en-ciel dans vos assiettes, il est midi , l'église des dévots va se vider
Les tissus enroulés montrent des fils de soie, lamés d 'argent anthracite
Ils seront transformés en boubou, djellaba ou en simple nappe d'invités
Un mélange d'épices dans multitude de pots , de peaux cosmopolites
Les fleurs dans un maillot émaillé serrées n'ont pas envies de quitter leurs soeurs
Elles parfument le fermenté du petit lait, des bouchers de là bas, rouge à coeur
Du musicien des rues ,l 'accordéon lance ses notes joyeuses, Tiens !un sou de soutien
L'Est du frère qui rejoint sa roulotte, frères de chagrin , parfois clandestins
Nous , nous fermons les yeux, le dimanche est à chacun, Vasile ou Petrou
C'est un marché humain, il s'invite à vous, venez , un jour de matin
Je vous en mène aux " p'etits Loups" , ou chez Marie, Yutao, ou Ahmed
Lille vous ouvre ses bras, prenez le ticket de train, ou Bla Bla tez avec Alfred
Pour trois fois rien, au rendez-vous du grand jardin , votre coeur et le mien..
A Bientôt...
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