... De ma vie
Je pouvais prendre n'importe laquelles des routes,
Terminer mort, en prison, sur le chemin du tort,
Pouvant choisir quelle lutte contre mes doutes,
Taper les barrières sans attendre des renforts,
Parcourir la distance entre un bar et le suivant,
Trouver l'amour ou du moins l'histoire du jour,
Rêver de fausses réalités éperdues dans le vent,
Attendre sept heures du mat et chacun son tour,
Les responsabilités pourquoi m'en préoccupper,
J'étais jeune, beaucoup trop, solitaire inconscient,
Toujours seul dans les actes, personne pour me juger,
Aujourd'hui c'est le monde qui tourne à mal escient,
Demain on me dira, tu sais Paris reste Paris, et puis...
Alors reste à Paris, moi je suis très bien sur ma terre,
Pourquoi compare ta vie à celle des autres aussi,
Si tu n'es pas heureux, contemple toute la misère,
Avoir le choix entre des poux ou se raser le crâne,
Image facho, ou de pouilleux, SDF c'est trop bien,
Pouvoir sentir la liberté, en garde à vue, ça gagne,
Et quand tu sors de ta jeunesse, ta liberté de chien,
Abandonné, tu sers à rien, on te la fait comprendre,
Plus que beaucoup je sais ce qu'est une main tendue,
Juste un souffle de vie, et tout pris sans me le rendre,
Un peu d'air mais pas d'eau, la faim, les cordes tendues,
Parce qu'alors dans ta tête, tu es le dernier des derniers,
Prenant des risques, risquant sa vie avec tant de produits,
Pendant quinze ans on te la dit tu sers juste à polluer,
Ah oui spolier mais tu t'en fous, tu ne vis qu'aujourd'hui,
J'ai eu la chance d'avoir la chance d'être enfin secouru,
D'avoir un toit même pas à moi, qui m'a sauvé la vie,
Juste une clé abandonnée dans ma main par une fille,
c'est pour ça que je sais, ma vie ne sera jamais foutu.
Je pouvais prendre n'importe laquelles des routes,
Terminer mort, en prison, sur le chemin du tort,
Pouvant choisir quelle lutte contre mes doutes,
Taper les barrières sans attendre des renforts,
Parcourir la distance entre un bar et le suivant,
Trouver l'amour ou du moins l'histoire du jour,
Rêver de fausses réalités éperdues dans le vent,
Attendre sept heures du mat et chacun son tour,
Les responsabilités pourquoi m'en préoccupper,
J'étais jeune, beaucoup trop, solitaire inconscient,
Toujours seul dans les actes, personne pour me juger,
Aujourd'hui c'est le monde qui tourne à mal escient,
Demain on me dira, tu sais Paris reste Paris, et puis...
Alors reste à Paris, moi je suis très bien sur ma terre,
Pourquoi compare ta vie à celle des autres aussi,
Si tu n'es pas heureux, contemple toute la misère,
Avoir le choix entre des poux ou se raser le crâne,
Image facho, ou de pouilleux, SDF c'est trop bien,
Pouvoir sentir la liberté, en garde à vue, ça gagne,
Et quand tu sors de ta jeunesse, ta liberté de chien,
Abandonné, tu sers à rien, on te la fait comprendre,
Plus que beaucoup je sais ce qu'est une main tendue,
Juste un souffle de vie, et tout pris sans me le rendre,
Un peu d'air mais pas d'eau, la faim, les cordes tendues,
Parce qu'alors dans ta tête, tu es le dernier des derniers,
Prenant des risques, risquant sa vie avec tant de produits,
Pendant quinze ans on te la dit tu sers juste à polluer,
Ah oui spolier mais tu t'en fous, tu ne vis qu'aujourd'hui,
J'ai eu la chance d'avoir la chance d'être enfin secouru,
D'avoir un toit même pas à moi, qui m'a sauvé la vie,
Juste une clé abandonnée dans ma main par une fille,
c'est pour ça que je sais, ma vie ne sera jamais foutu.