J’ai soulevé le ciel
Du bout de mes doigts
Je me demande ce qu’il y a
Sous les restes de l’orage
Avec précaution j’avance mes mains
Par peur de palper, les flammes du ciel
De me faire avaler, par l’ogre des vents
Celui qui d’une colère efface toute ma ville
Du coin de l’œil j’ai regardé
Sous la toile teintée de gris
Que de la brume à milles vues
Comment s’y rendre sans s’y perdre
Je n’ai d’autres choix que d’avancer
Pour satisfaire ma curiosité
De tomber dans le vide, je tremble
Car seul je suis, point d’explorateur
Je me demande si je peux voler
Ou canoter dans cette bruine
Je me demande ce qu’il y a dessous
Derrière, devant, dans tous les sens
À tâtons, je risque l’aventure
Sa chaleur envahie mon corps
Puis je grelotte tardivement
Au grondement de la tempête
Force est d’admettre que sa force
Est supérieure à mes envies
J’efface le pli de mon passage
Sur la couverture de l’inconnu
Du bout de mes doigts
Je me demande ce qu’il y a
Sous les restes de l’orage
Avec précaution j’avance mes mains
Par peur de palper, les flammes du ciel
De me faire avaler, par l’ogre des vents
Celui qui d’une colère efface toute ma ville
Du coin de l’œil j’ai regardé
Sous la toile teintée de gris
Que de la brume à milles vues
Comment s’y rendre sans s’y perdre
Je n’ai d’autres choix que d’avancer
Pour satisfaire ma curiosité
De tomber dans le vide, je tremble
Car seul je suis, point d’explorateur
Je me demande si je peux voler
Ou canoter dans cette bruine
Je me demande ce qu’il y a dessous
Derrière, devant, dans tous les sens
À tâtons, je risque l’aventure
Sa chaleur envahie mon corps
Puis je grelotte tardivement
Au grondement de la tempête
Force est d’admettre que sa force
Est supérieure à mes envies
J’efface le pli de mon passage
Sur la couverture de l’inconnu