Un métier sans strass ni dorure
Dans cette société, jeunesse immature
J’en ai compté des discriminations prêtes à exclure
L’adolescent différent gauche dans ses postures
Peut-on lui en vouloir d’être dans la démesure
Alors qu’il est victime d’un manque de repères qui rassurent
Cette chance qu’ont d’autres d’avoir cadre et structure
Me voici, éducateur, ai-je fière allure ?
Je ne sais si mes principes serviront de garnitures
Où s’ils seront de réels conseils, des valeurs sûres
Pour ses jeunes en souffrance qui mènent la vie dure
Sans tomber dans la caricature
De ces jeunes qui ont la dent dure
J’ai connu déjà tant de fêlures
Ces TS, appel au secours et autres coupures
Derrière trop de carapaces de soit disant gros durs
Se cachent des êtres qui finissent par enlever leur armure
Alors oui, mon métier est fait d’injures
De soins, de points de sutures
Griffures, morsures et boursoufflures
Des coups bas dans tibias et fémurs
La violence bien qu’inacceptable pour toute culture
Est souvent la conséquence de trop de désinvolture
Vis-à-vis de cette jeunesse victime de moult tortures
Tantôt d’absents, d’abuseurs, d’innombrables ordures
La délinquance prend naissance au travers des parjures
De la liberté, du bonheur que l’on censure
Je sais ce que j’endure et même si je rature
Une à une mes égratignures
Je suis conscient de ma place que j’assure
Ce qui me donne la foi pour poursuivre cette aventure
Pas que je sois maso de nature
Mais qu’aider l’autre me plaît bien sûr
Et même si j’en perds ma chevelure
Que mon être soit fait de maux, de courbatures
Juste pour rétablir la dignité que l’on dénature
Etre un pansement sur trop de blessures
Alors même si tu me mène la vie dure
Bien que sans strass ni dorure
Je gagne parfois cette richesse bien plus sûre
Celle qu’un jour ces jeunes réussissent leur futur
Dans cette société, jeunesse immature
J’en ai compté des discriminations prêtes à exclure
L’adolescent différent gauche dans ses postures
Peut-on lui en vouloir d’être dans la démesure
Alors qu’il est victime d’un manque de repères qui rassurent
Cette chance qu’ont d’autres d’avoir cadre et structure
Me voici, éducateur, ai-je fière allure ?
Je ne sais si mes principes serviront de garnitures
Où s’ils seront de réels conseils, des valeurs sûres
Pour ses jeunes en souffrance qui mènent la vie dure
Sans tomber dans la caricature
De ces jeunes qui ont la dent dure
J’ai connu déjà tant de fêlures
Ces TS, appel au secours et autres coupures
Derrière trop de carapaces de soit disant gros durs
Se cachent des êtres qui finissent par enlever leur armure
Alors oui, mon métier est fait d’injures
De soins, de points de sutures
Griffures, morsures et boursoufflures
Des coups bas dans tibias et fémurs
La violence bien qu’inacceptable pour toute culture
Est souvent la conséquence de trop de désinvolture
Vis-à-vis de cette jeunesse victime de moult tortures
Tantôt d’absents, d’abuseurs, d’innombrables ordures
La délinquance prend naissance au travers des parjures
De la liberté, du bonheur que l’on censure
Je sais ce que j’endure et même si je rature
Une à une mes égratignures
Je suis conscient de ma place que j’assure
Ce qui me donne la foi pour poursuivre cette aventure
Pas que je sois maso de nature
Mais qu’aider l’autre me plaît bien sûr
Et même si j’en perds ma chevelure
Que mon être soit fait de maux, de courbatures
Juste pour rétablir la dignité que l’on dénature
Etre un pansement sur trop de blessures
Alors même si tu me mène la vie dure
Bien que sans strass ni dorure
Je gagne parfois cette richesse bien plus sûre
Celle qu’un jour ces jeunes réussissent leur futur