Un homme pleure
Dans le silence absurde de ce vide étrange,
Tombent des larmes, les empreintes d’un ange,
Comme des tâches d’encre, ces hirondelles,
S’envolent du bleu infini des yeux de sa belle.
Tel un serpent sournois qui guette sa proie,
Cherchant, dans le noir intense, la voie
D’une colombe qui vient de disparaître
Surgit le désespoir qui envahit son être
Elle a pris le chemin sage de la raison
Elle l’a laissé dans l’orage de la passion
Les démons s’en arrachent les restes :
Un homme pleure une histoire céleste
Il regarde sa photo, elle esquisse un sourire.
Une chimère passe dans ces beaux yeux, qui,
Sur ces jolies lèvres, s’en vient mourir,
Dans ce souvenir, par le temps, jauni
Il a, dans son regard, le voile d'une ombre,
D’un amer regret qui ne s’effacera jamais.
Ce souvenir qui rend ses pensées si sombres
Á la mémoire de celle, qu’un jour, il a aimé
Des rêves inachevés, des désirs inassouvis,
L’Hiver en plein Été, le soleil les jours de pluie
La chaleur d’un amour, le froid d’un départ
Un homme pleure, il est désormais trop tard.
Sa musique préférée tourne, en fond de blues,
Les nombreux souvenirs rendent sa mémoire floue
Bonheur et malheur, comme une marée qui reflue,
Un espoir qu’on assassine, d’un amour qu’on tue
Il erre, mort dans l’âme, vivant dans sa chair,
Ce rappel permanent de ses profondes balafres
Qui, jour après jour, l’ont plongé dans ces affres,
Le destin lui fut, une fois de trop, contraire
Des anges noirs assombrissent l’avenir
Des espoirs dans les tourments de l’oubli,
Des rêves meurent pour en devenir :
Un homme pleure les débris de sa vie.......
LILASYS
Dans le silence absurde de ce vide étrange,
Tombent des larmes, les empreintes d’un ange,
Comme des tâches d’encre, ces hirondelles,
S’envolent du bleu infini des yeux de sa belle.
Tel un serpent sournois qui guette sa proie,
Cherchant, dans le noir intense, la voie
D’une colombe qui vient de disparaître
Surgit le désespoir qui envahit son être
Elle a pris le chemin sage de la raison
Elle l’a laissé dans l’orage de la passion
Les démons s’en arrachent les restes :
Un homme pleure une histoire céleste
Il regarde sa photo, elle esquisse un sourire.
Une chimère passe dans ces beaux yeux, qui,
Sur ces jolies lèvres, s’en vient mourir,
Dans ce souvenir, par le temps, jauni
Il a, dans son regard, le voile d'une ombre,
D’un amer regret qui ne s’effacera jamais.
Ce souvenir qui rend ses pensées si sombres
Á la mémoire de celle, qu’un jour, il a aimé
Des rêves inachevés, des désirs inassouvis,
L’Hiver en plein Été, le soleil les jours de pluie
La chaleur d’un amour, le froid d’un départ
Un homme pleure, il est désormais trop tard.
Sa musique préférée tourne, en fond de blues,
Les nombreux souvenirs rendent sa mémoire floue
Bonheur et malheur, comme une marée qui reflue,
Un espoir qu’on assassine, d’un amour qu’on tue
Il erre, mort dans l’âme, vivant dans sa chair,
Ce rappel permanent de ses profondes balafres
Qui, jour après jour, l’ont plongé dans ces affres,
Le destin lui fut, une fois de trop, contraire
Des anges noirs assombrissent l’avenir
Des espoirs dans les tourments de l’oubli,
Des rêves meurent pour en devenir :
Un homme pleure les débris de sa vie.......
LILASYS