Étendue, entre les plis
Des herbes bénies
Je suis, le frémissement
De l’onde qui se pose
Sur les fleurs éveillées
De sa brève caresse
Comme un timide vaisseau
Aux abords du rivage
Chaque fois, sous les bâillements,
De cette beauté sublime, je m’incline;
Un firmament d’ancolies aux jaunes ailes
Épiant les sourires des anges encore pieux
Sous la tentation, j’immortalise le moment,
Imprimant ma vision sur l’éclat impassible,
D’une nature bien plus grande que le souffle
De la ronde, du vent sur l’épi décoiffé.
Des herbes bénies
Je suis, le frémissement
De l’onde qui se pose
Sur les fleurs éveillées
De sa brève caresse
Comme un timide vaisseau
Aux abords du rivage
Chaque fois, sous les bâillements,
De cette beauté sublime, je m’incline;
Un firmament d’ancolies aux jaunes ailes
Épiant les sourires des anges encore pieux
Sous la tentation, j’immortalise le moment,
Imprimant ma vision sur l’éclat impassible,
D’une nature bien plus grande que le souffle
De la ronde, du vent sur l’épi décoiffé.
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