C’était un soir, je crois…
Dans ma tête, semble-t-il…
Elle n’avait pas de nom, selon moi…
Belle et peut être un peu fragile…
La peine lui embuait les yeux
Et faisait tomber en désuétude
L’éclat d’un sourire radieux
Déchu de sa grande quiétude
Elle alluma un feu de cheminée
Pour s’y abriter dans la vapeur
Des cendres qui alors neigeaient
Sur toute la surface de mon cœur
Le brasier rougeoyait en son regard
Qui fixait le murmure crépitant
Des buches fendues de toute part
Par le rythme du foyer dansant
Pour rien au monde…
Je n’aurai dés lors pu oublier
Cette minute vagabonde
Où elle me dit sans décliner
Que l’amour n’est pas un âtre
Auprès duquel l’on se réfugie
A l’abri des vents acariâtres
De la solitude qui engourdit
Son récit m’apprit aussi
Qu’en elle, un feu de Bengale
Virevoltait autrefois asservi
A un amour sans égal
Que son âme en lampion
Eclairait de toute sa lueur
Une histoire sans collision
Aux abords du vrai bonheur
Mais elle fut un jour éteinte
Du soupir alors sanglotant
D’une autre nouvelle étreinte
Loin de ses bras ballant
Elle errait depuis sans halte
De cheminées en cheminées
Pour s’y rappeler ce qui n’exalte
Que les véritables illuminés
Dans ma tête, semble-t-il…
Elle n’avait pas de nom, selon moi…
Belle et peut être un peu fragile…
La peine lui embuait les yeux
Et faisait tomber en désuétude
L’éclat d’un sourire radieux
Déchu de sa grande quiétude
Elle alluma un feu de cheminée
Pour s’y abriter dans la vapeur
Des cendres qui alors neigeaient
Sur toute la surface de mon cœur
Le brasier rougeoyait en son regard
Qui fixait le murmure crépitant
Des buches fendues de toute part
Par le rythme du foyer dansant
Pour rien au monde…
Je n’aurai dés lors pu oublier
Cette minute vagabonde
Où elle me dit sans décliner
Que l’amour n’est pas un âtre
Auprès duquel l’on se réfugie
A l’abri des vents acariâtres
De la solitude qui engourdit
Son récit m’apprit aussi
Qu’en elle, un feu de Bengale
Virevoltait autrefois asservi
A un amour sans égal
Que son âme en lampion
Eclairait de toute sa lueur
Une histoire sans collision
Aux abords du vrai bonheur
Mais elle fut un jour éteinte
Du soupir alors sanglotant
D’une autre nouvelle étreinte
Loin de ses bras ballant
Elle errait depuis sans halte
De cheminées en cheminées
Pour s’y rappeler ce qui n’exalte
Que les véritables illuminés