Briller …
Tu voulais briller…
Tu voulais briller davantage…
Tu voulais briller plus intensément…
Tu voulais briller seul…
Tu voulais briller encore…
Tu voulais briller plus fort…
Tu voulais briller à tout prix…
Tu voulais tellement briller…
Pour que tu brilles…
Inspiré de la citation : « Les gens pleins d’eux-mêmes sont vides de tous les autres »
Combien de fois, je suis restée dans ton ombre
Du matin qui se lève jusqu’au jour qui s’achève
J’ai éteint mon sourire, mon visage devenu sombre
Quand j’ai fermé la porte à tous mes jolis rêves
Du matin qui se lève jusqu’au jour qui s’achève
J’ai éteint mon sourire, mon visage devenu sombre
Quand j’ai fermé la porte à tous mes jolis rêves
Tu voulais briller…
Et dire que je t’ai donné mes années printemps
Parfumées, irisées, fraîches, dans son apogée
En espérant, silencieusement, passionnément
Qu’un jour peut-être l’automne vienne s’y loger
Parfumées, irisées, fraîches, dans son apogée
En espérant, silencieusement, passionnément
Qu’un jour peut-être l’automne vienne s’y loger
Tu voulais briller davantage…
J’ai cessé d’ouvrir les fenêtres pour te laisser
Respirer autour de ma bulle suffocante, tout l’air
La pâle chaleur de ma vie que tu avais délaissée
Cloîtrée derrière mes volets, à toi la lumière !
Respirer autour de ma bulle suffocante, tout l’air
La pâle chaleur de ma vie que tu avais délaissée
Cloîtrée derrière mes volets, à toi la lumière !
Tu voulais briller plus intensément…
Pourtant tu passais à côté du meilleur de la vie
Sans croiser l’ivresse, l’amour, la tendresse
Tu étais à un tel point atteint de grave myopie
Que tu ne voyais pas le phare de ma détresse
Sans croiser l’ivresse, l’amour, la tendresse
Tu étais à un tel point atteint de grave myopie
Que tu ne voyais pas le phare de ma détresse
Tu voulais briller seul…
Ton altruisme ne dépassait pas ta rétine
Seule prévalait ta vision étriquée, limitée
Les jours de grisaille, sans heures câlines
J’ai fini par ne plus en tenir la comptabilité
Seule prévalait ta vision étriquée, limitée
Les jours de grisaille, sans heures câlines
J’ai fini par ne plus en tenir la comptabilité
Tu voulais briller encore…
Malgré tout, j’ai encore sorti de ma boîte à rêves
Un bouquet d’étoiles pour que tu brilles de plus belle
Ceux de mon propre sang, mes branches, ma sève
Etaient mon énergie, ma lueur, ma seule étincelle
Un bouquet d’étoiles pour que tu brilles de plus belle
Ceux de mon propre sang, mes branches, ma sève
Etaient mon énergie, ma lueur, ma seule étincelle
Tu voulais briller plus fort…
Mon âme meurtrie s’est mise à porter le deuil
Ma silhouette était opaque, ton regard distant
J’ai même vu la mort tentant de franchir le seuil
Je ne voulais pas finir comme Iseult et Tristan
Ma silhouette était opaque, ton regard distant
J’ai même vu la mort tentant de franchir le seuil
Je ne voulais pas finir comme Iseult et Tristan
Tu voulais briller à tout prix…
J’ai archivé mes désirs par ordre alphabétique
L’amour me semblait être une affaire classée
Quant au bonheur, de plus en plus sceptique
Je l’ai rangé dans un tiroir, il était dépassé
L’amour me semblait être une affaire classée
Quant au bonheur, de plus en plus sceptique
Je l’ai rangé dans un tiroir, il était dépassé
Tu voulais tellement briller…
Lorsque j’ai compris que seule mon absence
Réaliserait ton insatiable désir toujours insatisfait
J’ai ouvert les écluses aux flots de ma délivrance
Me laissant emporter avec pour seul bagage : la paix !
Réaliserait ton insatiable désir toujours insatisfait
J’ai ouvert les écluses aux flots de ma délivrance
Me laissant emporter avec pour seul bagage : la paix !
Pour que tu brilles…
Mais, ce que je n’ai surtout pas omis
C’est d’éteindre ma lumière en partant
Tu as pu réaliser de sérieuses économies
Tu n’as pas brillé bien plus longtemps…
C’est d’éteindre ma lumière en partant
Tu as pu réaliser de sérieuses économies
Tu n’as pas brillé bien plus longtemps…
Inspiré de la citation :
PHILALY – JUILLET 2014