Tu es si belle
Tu es si belle, si gracile et si délicate,
ma Douce,
dans
ta robe de percale,
que
les fleurs et les oiseaux troublés
par
tant de splendeur
n’osent
murmurer
ta beauté
et le merveilleux émoi de ta lascivité.
Dans
la mantille des bocages,
luit
le flocon de tes paupières,
le sable de tes prunelles
veille sur la clarté des tumultes
qui
montent vers ta gorge cristalline.
Quand
jubile l’étoile du matin,
le diadème fugitif
d’une goutte d’eau
effeuille
le
madrigal de
ta chevelure d’ébène.
Elance-toi, mon aimée,
dans le sang d’avenir,
là
où s’élèvent les colombes et
le reposoir de ton âme.
Ta chair idolâtre déjà
l’argile de notre couche.
Les arbres te bercent,
puis
tes râles d’amour
montent
parmi
le filet de vie.
Les
printemps du Monde
connaissent
la rosée de ta renaissance.
Sophie Rivière
Tu es si belle, si gracile et si délicate,
ma Douce,
dans
ta robe de percale,
que
les fleurs et les oiseaux troublés
par
tant de splendeur
n’osent
murmurer
ta beauté
et le merveilleux émoi de ta lascivité.
Dans
la mantille des bocages,
luit
le flocon de tes paupières,
le sable de tes prunelles
veille sur la clarté des tumultes
qui
montent vers ta gorge cristalline.
Quand
jubile l’étoile du matin,
le diadème fugitif
d’une goutte d’eau
effeuille
le
madrigal de
ta chevelure d’ébène.
Elance-toi, mon aimée,
dans le sang d’avenir,
là
où s’élèvent les colombes et
le reposoir de ton âme.
Ta chair idolâtre déjà
l’argile de notre couche.
Les arbres te bercent,
puis
tes râles d’amour
montent
parmi
le filet de vie.
Les
printemps du Monde
connaissent
la rosée de ta renaissance.
Sophie Rivière
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