Tu es depuis toujours le cristal de mes émois
Une cloche au loin
tinte parmi les bocages, et
berce les tercets de notre Amour.
Nous nous sommes mariées
à l’aurore, mon Epousée,
sur la soie des mousses,
sur l’autel de ta Splendeur,
face au soleil de ta chair,
là où palpitent les bocages,
et les bois du Maine, notre Patrie,
avec pour seuls témoins
les oiseaux et les faons.
Tu es depuis toujours
le cristal de mes émois,
et dans nos corps-à-corps,
ma langue et mes paumes
honorent l’amphore de tes hanches,
et l’arche de tes seins,
mais
aujourd’hui, plus encore,
je veux voir monter
dans tes yeux,
la lente progression du Désir
jusqu’à ce que tu hurles
ton bonheur d’être Femme,
jusqu’à ce que nous buvions
dans la vasque de mes mains
le miel blanc de ta Jouissance
que nous célébrerons chaque jour
car
il n’y a rien de plus beau au Monde
que nos amours
si belles et si féminines !
Sophie Rivière
Une cloche au loin
tinte parmi les bocages, et
berce les tercets de notre Amour.
Nous nous sommes mariées
à l’aurore, mon Epousée,
sur la soie des mousses,
sur l’autel de ta Splendeur,
face au soleil de ta chair,
là où palpitent les bocages,
et les bois du Maine, notre Patrie,
avec pour seuls témoins
les oiseaux et les faons.
Tu es depuis toujours
le cristal de mes émois,
et dans nos corps-à-corps,
ma langue et mes paumes
honorent l’amphore de tes hanches,
et l’arche de tes seins,
mais
aujourd’hui, plus encore,
je veux voir monter
dans tes yeux,
la lente progression du Désir
jusqu’à ce que tu hurles
ton bonheur d’être Femme,
jusqu’à ce que nous buvions
dans la vasque de mes mains
le miel blanc de ta Jouissance
que nous célébrerons chaque jour
car
il n’y a rien de plus beau au Monde
que nos amours
si belles et si féminines !
Sophie Rivière