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TROMPERIES

yacapara

Nouveau poète
#1
TROMPERIES




Julien appuya sur la télécommande de la porte automatique de son garage et y rentra sa voiture. Il était 17H, deux heures plus tôt qu’à l’accoutumée, car il voulait faire une surprise à sa femme.
Il sortit de sa voiture, s’étira et arriva devant la porte qui donnait dans la cuisine. Il y entra tout en appuyant sur l’interrupteur de fermeture de la porte du garage.
Il retira sa veste en allant dans le salon, et il la posa sur le dossier d’un des deux sièges du bar, puis il dénoua sa cravate.
Surpris, il s’arrêta devant la table basse.
Il y avait deux coupes de champagne, vides.
Il pensa alors que sa femme l’attendait pour fêter quelque chose de spécial. Etait-elle enfin enceinte ? Il sourit et décida de prendre la bouteille posée dans le sceau à glace à côté des verres mais il se mit à froncer les sourcils en s’apercevant qu’elle était vide.
Il chercha du regard si un détail ne lui avait pas échappé. C’est alors qu’un bruit sourd retentit.
Cà semblait venir de l’étage.
Il y monta sur la pointe des pieds.
Mais plus il s’approchait du haut des escaliers et plus le bruit devenait distinct. Il était désorienté.
Puis il entendit les gémissements de sa femme et d’un homme.
Il stoppa net devant la porte de sa chambre à coucher.
Les gémissements le laissèrent sans voix.
Il ne put ouvrir la porte.
Jamais encore il n’avait entendu sa femme se donnant à lui avec autant d’ardeur.
Il baissa la tête et se dit qu’elle avait l’air comblée, mieux qu’avec lui en tout cas !
Il descendit les marches et décida d’aller dans le bureau de son épouse pour lui laisser un mot d’adieu, résigné.
Il entra dans cette petite pièce, s’assit au bureau et ouvrit le tiroir pour y trouver du papier. Il fouilla un petit peu et c’est alors qu’il découvrit une boîte de pilules contraceptives.
Julien n’en croyait pas ses yeux: d’une part, elle le trompait avec un autre homme, mais en plus, elle continuait à prendre sa pilule alors qu’ils essayaient désespérément d’avoir un enfant, enfin c’était ce que lui croyait, mais apparemment, il devait être le seul !
Il ferma le tiroir et sortit du bureau, blanc comme un linge.
Il se dirigea vers le garage, y pénétra et s’installa au volant de sa voiture.
Il voulait fuir cette maison emplie de mensonges et de tromperies.
Il allait démarrer quand son regard s’arrêta sur son établi.
Il fronça les sourcils, pensif et en quelques secondes sa peine se transforma en haine. Il sortit de la voiture et se dirigea vers son établi.
Il se planta devant et fixa sa hache. La colère monta plus fort encore en lui.
Il la saisit et monta à l’étage.
Il ouvrit la porte de la chambre sans un bruit et y pénétra.
Elle était plongée dans le noir.
Julien devinait les deux corps sous les draps qui continuaient leurs débats amoureux, ignorant sa présence.
Il ferma les yeux.
Leva sa hache.
La serra plus fort.
Des larmes coulèrent sur ses joues.
TCHAC
Il frappa fort et recommença.
TCHAC. TCHAC. TCHAC

Il frappa encore et encore.
Il ne pleurait plus, il était empli de rage.
Puis après une trentaine de coup, il lâcha sa hache et qui tomba sur le parquet et sortit de la chambre.
Il descendit les escaliers.
Arrivé en bas, il regarda sa chemise baigné de sang et l’ôta.
La roula en boule et la posa sur la table basse.
Il leva brusquement la tête vers la porte d’entrée où il entendit les clefs ouvrir la serrure.
La porte d’entrée s’ouvrit.
Sa femme entra dans la maison et lui sourit.
Julien se dressa lentement, sans répondre, blanc comme un linge.

« Bonjour mon chéri. Dit-elle enjouée. Comment tu vas ? T’as réussi à te libérer plus tôt aujourd’hui. Mais qu’est-ce que tu as, t’es tout blanc ? »
Elle s’approcha, perplexe.
« Mais réponds moi Julien ! T’as vu un fantôme ou quoi ? »
Julien eu du mal à bouger ses lèvres pour parler.
« Qui qui est là-haut ? dit –il doucement.
_ Ah, t’as vu ma sœur. Elle est arrivé ce matin pour nous présenter son nouveau fiancé mais j’avais un truc à faire alors ils ont dû monter batifoler. Tu connais les jeunes.
»
Julien se sentit mal. Sa femme ne comprenait pas sa réaction. Elle commençait à paniquer.
« Mais qui ce passe ici ? Il s’est passé quelque chose de grave ? Mais réponds-moi bon sang ! »
Elle était de plus en plus angoissée.
Puis, elle vit sur la table basse la chemise de son mari. Ses yeux l’interrogea mais comme il ne bougeait plus, elle lâcha son sac qui s’ouvrit par terre et monta en courant à l’étage.
Julien baissa la tête.
Il entendit sa femme hurler et s’écrouler.
Julien était figé.
A terre, sortit du sac à main de sa femme, un test de grossesse positif en était sortit.

Et oui, si Julien avait allumé la lumière de sa chambre, il aurait découvert sa belle-sœur et son futur fiancé profitant d’un moment de plaisir. Et si il avait prit le temps de regarder plus attentivement la boite de pilule, il aurait découvert qu’elles étaient périmées depuis deux ans.
 
#3
Certes , cela peut paraitre atroce mais c'est aussi une petite histoire qui nous dit : il vaut mieux analyser la situation a deux fois avant de tirer des conclusions un peu trop vite . non?
 
#4
et ben dites moi ! c'est d'une atrocité !!Pourquoi les hommes posséssifs sont toujours aussi parano ? ......... Il faut toujours tout vérifier avant de tirer des conclusions hattives... sa évite des drames, et aussi de briser des familles...