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Tragique Destin

natura

Nouveau poète
#1

LES CAMPS DE CONCENTRATION


A leur arrivée dans les camps de concentration,
Les déportés subissaient une sélection.
Les personnes âgées, les malades et les enfants,
Etaient sélectionnés et gazés dès leur arrivée.

Ceux qui entraient travailler dans les camps,
Etaient souvent des survivants,
Dépouillés de leurs vêtements personnels,
Ils portaient des tenues zébrées,
Tels une veste et un couvre-chef déformé.
Un pantalon rayé serré à la cheville par une ficelle,
En coffre-fort était transformé.
Dissimulant du pain, des pommes de terre.
Devenus nécessaires pour une maigre pitance.
Afin d’échapper à l’ultime sentence.
Ils faisaient peur à voir, avec leur visage de misère,
Ils leur fallait une vraie paire de chaussures,
Pour éviter toutes sortes d’écorchures.



Condamnés aux travaux forcés,
A grands coups de bastonnades,
Sur leurs corps affamés et décharnés,
A grands coups de brimades,
Ils travaillaient douze heures d’affilée sans relâche,
A coups de pioche ou de hache.
Avec pour seule nourriture, un bol de légumes,
Fait de fragments séchés ou d’épluchures pourries,
Noyés dans un bouillon d’écume.
Dans les camps, c’étaient leur conditions de vie.

Hommes et femmes étaient séparés,
S’entrevoyaient aux travers des fils barbelés,
Les femmes tatouées aux crânes rasés,
Subissaient sans arrêt l’humiliation,
Ne portant qu’un fichu et des haillons.

A bout de force, elles perdaient toute identité,
Dans leur tenue rayée immatriculée.
La nuit tombée, les camps étaient éclairés,
Du haut des miradors, les fusils étaient braqués,
Sur ceux qui tenteraient de s’échapper.

Au milieu de la nuit, on les faisait se déshabiller,
Pour les jeter dans le froid, au milieu de la cour,
Où ils déambulaient en rond, tout nu pour être humilié.
Cela se produisait plusieurs fois par jour.
Ils ne ressemblaient plus à des êtres humains,
Tellement, ils étaient rongés par la peur et la faim.
Leurs yeux exorbités par la maigreur,
Sans arrêt, étaient habités par la terreur.
Après un dur labeur, tombant de sommeil,
Malgré tout, ils restaient en veille,
Allongés à trois sur leurs paillasses,
Gardant aux pieds leurs godasses,
De peur de se les faire voler.
Rongés par les punaises qui les démangeaient,
Jamais, ils ne trouvaient le repos,
Si ce n’est le repos éternel du tombeau.



Evelyne Querniard
 
#2
sa s'est un trés beau poéme bien écrit mais trés touchant vous avez beaucoup d'avenir continuez décrire remerciements sylvie
 
#3
Bonjour,
Que de souffrance dans tes lignes .Comment ,sans l'avoir vecue ,et ou puises-tu ce puissant narratif ?Continue a ecrire ,donnes nous de nouvelles pages !
Une jalouse (lol)
 

BiLaRa

Grand poète
#8
Ça s est passé... un jour comme si c était hier. Trop de peuples balafrés ont marqué l histoire. La cruauté de l homme ne se mesure plus tellement elle est immense...