Toi l’enfant qui vit dans la misère,
Toi l’enfant qui n’a plus de mère,
Prend la main qui se tend vers toi,
Ne la lâche plus et en elle ait la foie.
Elle t’aidera à combattre ta misère,
Et pourquoi pas te servir de mère.
Mais surtout écoute moi,
Et ne la lâche pas !
Ne te jette pas du haut de ce pont.
Car cette rivière n’a pas de fond.
Tout ceux qui s’y sont jetés,
Ne sont toujours pas remontés.
C’est un combat qu’il faut que tu gagnes,
Et pour affronter ces montagnes,
Il y a cette main qui si tu le veux t’accompagne.
Toi l’enfant qui n’as pas le temps d’avoir peur.
Toi qui n’as pas le temps de laisser évacuer tes pleurs,
Tellement absorbé par ce travail.
Tu n’as pas droit aux failles.
Car ce travail c’est d’éviter les bombes,
Les balles perdues et tout ce qui tombe.
Tout ce qui peut te faire perdre la vie,
Quand toi, tu n’as pourtant qu’une seule envie.
C’est de croquer la vie à pleines dents,
Mais pour cela il te faudrait du temps.
Tout ce temps que tu as déjà perdu,
A esquiver les bombes et les balles perdues.
Toi qui maintenant n’as plus de parents,
Toi qui ne vis plus comme un enfant,
Toi qui n’as eu le droit qu’à une enfance gâchée,
Par toutes ces armes et tous ces barbelés.
Tu es devenu un enfant de la guerre,
Tu en viens même à te demander ce que tu fais sur terre.
Il ne faut pas que tu ais peur,
Je ne veux surtout pas entendre tes pleurs.
Je veux seulement te voir sourire,
Et pourquoi pas t’entendre rire.
Les rires d’une enfance encore pleine d’insouciance,
Pour cela il faudrait que tu retrouves confiance,
Confiance en cette vie,
Qui ne t’as apportés que des soucis.
Il faudrait aussi te reconstruire,
Car cette vie n’a cessée de te faire souffrir.
La reconstruction physique est devenue une chose facile
Mais la reconstruction mentale est bien plus difficile.
Il ne faut surtout pas te taire
Ne plus jamais te laisser faire
Et surtout en être fière
Fière de vivre sur cette terre.
Cette terre qui ne t’a apporté que désolation,
Renfermement et crispation.
Tu dois te construire un avenir,
Tu ne dois pas avoir envie de mourir.
Toi l’enfant qui n’a plus de mère,
Prend la main qui se tend vers toi,
Ne la lâche plus et en elle ait la foie.
Elle t’aidera à combattre ta misère,
Et pourquoi pas te servir de mère.
Mais surtout écoute moi,
Et ne la lâche pas !
Ne te jette pas du haut de ce pont.
Car cette rivière n’a pas de fond.
Tout ceux qui s’y sont jetés,
Ne sont toujours pas remontés.
C’est un combat qu’il faut que tu gagnes,
Et pour affronter ces montagnes,
Il y a cette main qui si tu le veux t’accompagne.
Toi l’enfant qui n’as pas le temps d’avoir peur.
Toi qui n’as pas le temps de laisser évacuer tes pleurs,
Tellement absorbé par ce travail.
Tu n’as pas droit aux failles.
Car ce travail c’est d’éviter les bombes,
Les balles perdues et tout ce qui tombe.
Tout ce qui peut te faire perdre la vie,
Quand toi, tu n’as pourtant qu’une seule envie.
C’est de croquer la vie à pleines dents,
Mais pour cela il te faudrait du temps.
Tout ce temps que tu as déjà perdu,
A esquiver les bombes et les balles perdues.
Toi qui maintenant n’as plus de parents,
Toi qui ne vis plus comme un enfant,
Toi qui n’as eu le droit qu’à une enfance gâchée,
Par toutes ces armes et tous ces barbelés.
Tu es devenu un enfant de la guerre,
Tu en viens même à te demander ce que tu fais sur terre.
Il ne faut pas que tu ais peur,
Je ne veux surtout pas entendre tes pleurs.
Je veux seulement te voir sourire,
Et pourquoi pas t’entendre rire.
Les rires d’une enfance encore pleine d’insouciance,
Pour cela il faudrait que tu retrouves confiance,
Confiance en cette vie,
Qui ne t’as apportés que des soucis.
Il faudrait aussi te reconstruire,
Car cette vie n’a cessée de te faire souffrir.
La reconstruction physique est devenue une chose facile
Mais la reconstruction mentale est bien plus difficile.
Il ne faut surtout pas te taire
Ne plus jamais te laisser faire
Et surtout en être fière
Fière de vivre sur cette terre.
Cette terre qui ne t’a apporté que désolation,
Renfermement et crispation.
Tu dois te construire un avenir,
Tu ne dois pas avoir envie de mourir.