Il s’est assis, l’air presque en colère
Le corps engourdi, par ses cheveux gris
Entre ses mains, l’ennemi qui nous scie
A qui il va donner une nouvelle vie
C’est son métier, c’est son savoir-faire
L’aiguille avance, elle tourne à nouveau
Les secondes filent, sous ses doigts loyaux
L’horloger ne lui fait jamais défaut.
Sur les murs, la vitrine et parterre
Des minutes à en perdre haleine
Dans le tiroir, un gros sablier gène
Quelque vieux radioréveils trainent
Des pendules et des horloges par paires
Dans son atelier en rythme dansent,
Les heures et le soleil sur lui avancent.
Le monde tombera dans l’errance
Le jour ne te prêtera plus ses lumières.
Il attend encore ses derniers instants
En soufflant, un bon coup sur le cadran :
Ce sera enfin ton tour cette saison !!
A dit le temps, à son ami le plus cher :
Tu m’as si bien servi et il y a déjà
Un an où tu me supplies le trépas,
Repose en paix, un autre veillera sur moi
Je récupère mes fuseaux horaires
J’ai assez écrit sur ton visage
Je te laisse errer prés des rivages
Du néant, sans montre qui t’encage.
Le corps engourdi, par ses cheveux gris
Entre ses mains, l’ennemi qui nous scie
A qui il va donner une nouvelle vie
C’est son métier, c’est son savoir-faire
L’aiguille avance, elle tourne à nouveau
Les secondes filent, sous ses doigts loyaux
L’horloger ne lui fait jamais défaut.
Sur les murs, la vitrine et parterre
Des minutes à en perdre haleine
Dans le tiroir, un gros sablier gène
Quelque vieux radioréveils trainent
Des pendules et des horloges par paires
Dans son atelier en rythme dansent,
Les heures et le soleil sur lui avancent.
Le monde tombera dans l’errance
Le jour ne te prêtera plus ses lumières.
Il attend encore ses derniers instants
En soufflant, un bon coup sur le cadran :
Ce sera enfin ton tour cette saison !!
A dit le temps, à son ami le plus cher :
Tu m’as si bien servi et il y a déjà
Un an où tu me supplies le trépas,
Repose en paix, un autre veillera sur moi
Je récupère mes fuseaux horaires
J’ai assez écrit sur ton visage
Je te laisse errer prés des rivages
Du néant, sans montre qui t’encage.