Thébaïde
Elle essaie les hivers qui composent sa route,
Où se bâchent de lugubres champs incertains,
La profondeur frileuse d’un monastère carmélitain,
Sous la neige curieuse et séduite au compte goutte.
Elle est si loin d’une amertume correspondance,
La lame lézarde la commissure de ses lèvres,
Brûle, le dernier baiser paraphé d’indépendance,
Oublié par étourderie sur la joue de l’orfèvre.
Nul ne disperse la lecture de ce soi-disant grimoire,
Tourner plus les pages de ce vélin convertit de blanc,
Les lettres troubles, chassées en ce religieux boudoir,
Contraintes de cirer les rêves de l’astre troublant.
Les ruisseaux éparpillent les galets de la mémoire,
Ils coulissent dans ces veines froides jaugées d’eau,
Le cœur amnistie, ce que le geste ! Hélas, mâchoire,
Quel est ce lieu où calancher célèbre les salauds ?
LILASYS
Elle essaie les hivers qui composent sa route,
Où se bâchent de lugubres champs incertains,
La profondeur frileuse d’un monastère carmélitain,
Sous la neige curieuse et séduite au compte goutte.
Elle est si loin d’une amertume correspondance,
La lame lézarde la commissure de ses lèvres,
Brûle, le dernier baiser paraphé d’indépendance,
Oublié par étourderie sur la joue de l’orfèvre.
Nul ne disperse la lecture de ce soi-disant grimoire,
Tourner plus les pages de ce vélin convertit de blanc,
Les lettres troubles, chassées en ce religieux boudoir,
Contraintes de cirer les rêves de l’astre troublant.
Les ruisseaux éparpillent les galets de la mémoire,
Ils coulissent dans ces veines froides jaugées d’eau,
Le cœur amnistie, ce que le geste ! Hélas, mâchoire,
Quel est ce lieu où calancher célèbre les salauds ?
LILASYS