Tes sens inassouvis connaissent le calice de l’Impudeur
Dans le gris de l’automne,
pleure le cantique des arbres
sous le faix du souffle,
ô ma Douce,
mais qu’importe, car les aèdes décrivent jour après jour
la beauté païenne de nos strophes d’harmonie,
quand montent vers les cieux
les armoiries de splendeur des bocages.
Je te fixe,
toi la lumière de mes nuits,
toi dont la langueur me conte
l’écho de la Grâce,
et j’écris en toute saison sur les herbes de la prée,
sur l’or des genêts,
des odes saphiques
pour célébrer l’astre de ta Beauté,
moi qui ne suis que ta servante,
et ton humble poétesse.
Ta robe de lin, tes escarpins et tes bas de soie
récitent aujourd’hui dans le matin triomphant
l’innocence de ta pureté,
tes sens inassouvis connaissent le calice de l’Impudeur,
ce soir ma langue dictera
à tes seins fiers et lourds,
et à l’hermine de ta rivière d’amour
des rimes de clarté,
ô ma Fée de douceur,
tu crieras des hymnes de Jouissance
que
je répéterai aux bourgs, et aux villes
car il n’existe rien de plus magnifique
que l’océan de nos étreintes si pures et si féminines !
Sophie Rivière
Dans le gris de l’automne,
pleure le cantique des arbres
sous le faix du souffle,
ô ma Douce,
mais qu’importe, car les aèdes décrivent jour après jour
la beauté païenne de nos strophes d’harmonie,
quand montent vers les cieux
les armoiries de splendeur des bocages.
Je te fixe,
toi la lumière de mes nuits,
toi dont la langueur me conte
l’écho de la Grâce,
et j’écris en toute saison sur les herbes de la prée,
sur l’or des genêts,
des odes saphiques
pour célébrer l’astre de ta Beauté,
moi qui ne suis que ta servante,
et ton humble poétesse.
Ta robe de lin, tes escarpins et tes bas de soie
récitent aujourd’hui dans le matin triomphant
l’innocence de ta pureté,
tes sens inassouvis connaissent le calice de l’Impudeur,
ce soir ma langue dictera
à tes seins fiers et lourds,
et à l’hermine de ta rivière d’amour
des rimes de clarté,
ô ma Fée de douceur,
tu crieras des hymnes de Jouissance
que
je répéterai aux bourgs, et aux villes
car il n’existe rien de plus magnifique
que l’océan de nos étreintes si pures et si féminines !
Sophie Rivière