Terres Brûlées
Quand l’esprit soulève des maux par les mots,
Mon cœur, lui, sursaute, inquiet de l’assaut.
Terres qui brûlent par l’homme en folie,
Vous êtes l’enfer du temps qui détruit.
Les silences font cendres à jamais envolées
Dans l’ombre des cœurs, qui cherchent à prier.
Quelle âme éternelle veuille des cœurs brisés ?
Quel ton coloré veuille s’y déposer ?
Sont-ils humiliés tous ces foyers vertueux
Qui laissent sans répit, le temps aux bourreaux !
Sont-ils douloureux ses effrois hideux
Qui dressent l’épouvante derrière leurs barreaux !
Il est tant de maisons lapidées au destin
Il est tant de foyers où souffre le supplicié.
Quelles humiliations faites à ces cendrillons !
Quelles tortures dans les secrets de la nuit !
Le mal fracasse sans honte d’illusion,
Asséchant l’espace d’existences en sursis…
L’homo erectus lapide sans vergogne
Et brûle des terres d’égalité qui s’y cogne…
Je crois que le piège de l’autre, l’humain
Est plus violent que tous les terriens ; ses airs sont sauvages.
Je crois que ceux qui savent prendre l’autre par la main
Doivent dénoncer, sans fin, le plus grand des outrages...
jeudi 19 septembre 2013 ; 12 heures 00