Terre maudite
Il a maudit les jours et dévasté la terre
Le typhon ravageait ces îlots condamnés
D’un point noir ridicule aux regards chagrinés
Quand la mort frappe encor aussi fort qu’une guerre
Son ouvrage mortel dévoile un hémisphère
Sous l’horreur des abris sont les corps ravinés
Qu’on déblaie à la hâte en des rythmes innés
On ne voit rien de plus qu’une grande misère.
Sous leur pas à ce jour ne suit le lendemain
Ceux qui restent sur l’île ont comblé le chemin
De cailloux sur le sol pour effacer la trace.
Il leur faut maintenant retrouver dans leur cœur
La paix dans leur maison auront-ils ce bonheur ?
Quand à chaque saison l’ouragan prend sa place.
Maria-Dolores
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