L’air ne salue plus le vent comme avant
La mer triste perd son feuillage
A cause des hommes soit disant savants
Créeront-ils bientôt les nuages ?
Regardez-le tel qu’il devient, sombre et noir
Ce monde porteur de lumière qui s’éteint
Car les requins dévorent nos espoirs
De voir sans fumées des matins.
Peuple de la terre, nous n’avons plus de lampes
Elles se sont bourées d’opium et de tabac
Et si nos lampes ne marchent mais rampent
Qui soulevera l’avenir que je vois là-bas ?
Le pouvoir est confisqué ailleurs
Par des égoïstes non patriotes
Qui ne veulent être relayeurs
Et font périr leurs compatriotes.
L’ozone est malade, pauvre dame !
Elle qui donne son air pour notre survit
Et voilà que nous on la damne
En envoyant des gaz assassins de la vie.
Tel est l’état de ce monde de nos jours
Changeons-le !soyons mobile !
Pour que dans nos cœurs brille l’amour
Tel le reflet d’une étoile immobile.