Te souviens-tu ?
Te souviens-tu d'un soir d'Avril
Dans le bosquet près de la mare
De cette fille un peu fébrile
Pauvre d’esprit, un rien sans lard
L'étincelle dans son regard
Ses quelques mots d'amour, si doux
Qui te firent piquer un fard
Alors ? Te souviens-tu de nous ?
Te souviens-tu du train pour Lille
De tous ces gens sur le départ
Et toi qui, d'un esprit tranquille,
Me laissant sur le quai de gare
Mettais un frein à notre histoire
Sans un espoir, le coeur à nu
Mes yeux perdus dans le brouillard
Alors ? Te souviens-tu de nous ?
Ce fut un désordre civil
Depuis je traîne mon cafard
Dans tous les bancs du centre-ville
Triant des lignes de rencards
Car ce désastre ne puis croire
De quoi être raide et voir flou
Noyés aux vers d’un riche Art
Alors ? Te souviens-tu de nous ?
Seigneur, est-il déjà trop tard
Pour lui crier cet amour fou ?
Je sais ! J’étais bien trop bizarre…
Alors ? Te souviens-tu de nous ?
LILASYS
Te souviens-tu d'un soir d'Avril
Dans le bosquet près de la mare
De cette fille un peu fébrile
Pauvre d’esprit, un rien sans lard
L'étincelle dans son regard
Ses quelques mots d'amour, si doux
Qui te firent piquer un fard
Alors ? Te souviens-tu de nous ?
Te souviens-tu du train pour Lille
De tous ces gens sur le départ
Et toi qui, d'un esprit tranquille,
Me laissant sur le quai de gare
Mettais un frein à notre histoire
Sans un espoir, le coeur à nu
Mes yeux perdus dans le brouillard
Alors ? Te souviens-tu de nous ?
Ce fut un désordre civil
Depuis je traîne mon cafard
Dans tous les bancs du centre-ville
Triant des lignes de rencards
Car ce désastre ne puis croire
De quoi être raide et voir flou
Noyés aux vers d’un riche Art
Alors ? Te souviens-tu de nous ?
Seigneur, est-il déjà trop tard
Pour lui crier cet amour fou ?
Je sais ! J’étais bien trop bizarre…
Alors ? Te souviens-tu de nous ?
LILASYS