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T'aimer malgré tout

#1
Lorsque je me lève le matin, tu es ma première pensée,
Lorsque je me couche le soir, tu es ma dernière conscience,
Lorsque je te vois, tu es ma plus grande espérance,
Lorsque je te parle, tu es ma principale satiété.

Voilà un petit moment que ta présence m’intrigue,
Que ton doux parfum, teintant l’air environnant
De ce pigment rosé que l’on voudrait permanent,
Blesse mon cœur autant qu’il l’irrigue.

Je ne peux, malgré toute ma bonne volonté,
M’empêcher de tourner ma tête vers toi,
En prenant bien garde toutefois
De protéger mes yeux devant ta divinité.

Te regarder, je le sais, me vaudra l’éternelle damnation.
Je n’en ai cure: si je dois brûler pour l’éternité,
Je souhaite que la dernière chose que j’aurais contemplée
Soit ce visage, cet étrange sourire, cette perfection.

Te parler, je le sais, me vaudra bien des déceptions.
Non pas de toi, car tes mots sont éternellement divins,
Mais de moi-même, de mes espoirs futiles et vains.
Voilà pourquoi j’évite cette obsédante déraison.

T’embrasser, je le sais, est pure utopie,
Un rêve qui berce doucement mon sommeil,
Un désir qui m’embrase dès ce cruel réveil.
Tes lèvres contre les miennes. Hérésie!

T’aimer, je le sais, est mon ultime folie.
Elle causera ma perte, indéniablement.
Mais je ne puis renier ces naissants sentiments
Sous peine de perdre mon honneur et ma vie.