Pour la première fois depuis bien des années
Je me retrouve dans cette horrible position
Qui oppose mes sentiments et ma raison,
Qui oppose mon cœur à ce cœur enivré
Par cette divine fille et ses doux yeux,
Par cet ange démoniaque et son sourire,
Par cet été glacé et son espoir d’avenir.
Devrais-je être fidèle à mon cœur amoureux
Et souffrir l’océan brumeux du rejet,
Ou au contraire écouter cette délicieuse amie
Qui me rejoint dans cette vilaine hérésie
Qui consisterait à abandonner?
«La victoire, le dédain ou la mort»,
Tel est mon cri d’espoir, ma fierté.
«Être aimé, l’oublier ou trépasser»:
Cette fatale traduction a-t-elle encore
Un denier pour alimenter mes espoirs?
Y a-t-il réellement dans cette apostasie
Un seul mot, une virgule ou une seule cédille
Qui ne me donne de la cigüe à boire?
Je ne puis malheureusement être aimé.
Ce doux parfum de monoxyde de carbone
Par un tambour qui inlassablement résonne
Me l’avait annoncé le mois dernier.
Puis-je cependant abandonner cet être divin
Sans charger à la tête de mes sentiments,
Tel un Lasalle dont le destin éminent
Est de mourir consciemment demain?
Mon cœur, mon amour t’est acquit.
Tu ne le partages pas et j’en meurs.
Mais, malgré cette horrible peur
Et cette sublime tentation impie
Qui me pousse à déposer mon épée
Avant même d’avoir pu combattre,
Je resterai debout, à me battre,
Jusqu’à ce que ton éternel désintérêt
Me tire lentement cette flèche meurtrière
En plein dans ce cœur qui, impassible, bat
Pour la belle demoiselle qui alors m’abat.
Oui, je mourrai la main sur mon cœur! Fier.
Je me retrouve dans cette horrible position
Qui oppose mes sentiments et ma raison,
Qui oppose mon cœur à ce cœur enivré
Par cette divine fille et ses doux yeux,
Par cet ange démoniaque et son sourire,
Par cet été glacé et son espoir d’avenir.
Devrais-je être fidèle à mon cœur amoureux
Et souffrir l’océan brumeux du rejet,
Ou au contraire écouter cette délicieuse amie
Qui me rejoint dans cette vilaine hérésie
Qui consisterait à abandonner?
«La victoire, le dédain ou la mort»,
Tel est mon cri d’espoir, ma fierté.
«Être aimé, l’oublier ou trépasser»:
Cette fatale traduction a-t-elle encore
Un denier pour alimenter mes espoirs?
Y a-t-il réellement dans cette apostasie
Un seul mot, une virgule ou une seule cédille
Qui ne me donne de la cigüe à boire?
Je ne puis malheureusement être aimé.
Ce doux parfum de monoxyde de carbone
Par un tambour qui inlassablement résonne
Me l’avait annoncé le mois dernier.
Puis-je cependant abandonner cet être divin
Sans charger à la tête de mes sentiments,
Tel un Lasalle dont le destin éminent
Est de mourir consciemment demain?
Mon cœur, mon amour t’est acquit.
Tu ne le partages pas et j’en meurs.
Mais, malgré cette horrible peur
Et cette sublime tentation impie
Qui me pousse à déposer mon épée
Avant même d’avoir pu combattre,
Je resterai debout, à me battre,
Jusqu’à ce que ton éternel désintérêt
Me tire lentement cette flèche meurtrière
En plein dans ce cœur qui, impassible, bat
Pour la belle demoiselle qui alors m’abat.
Oui, je mourrai la main sur mon cœur! Fier.