Tête d’oeuf.
C’est la loi du silence,
Et je suis sidéré
Que tant et tant de sciences
N’aient percé le secret.
Si l’idée n’est pas neuve,
Disons que l’œuf en vrai
Par sa forme est la preuve
Que tout n’est pas parfait.
Nous sommes tributaire
D’un problème ma foi
Mille fois millénaire,
Mais qu’on ne résout pas.
Rien de plus ne m’agace
Et met mes nerfs à bout
Car un œuf, quoi qu’on fasse,
Ne tient jamais debout.
A peine de sa poule
Tout chaud est-il sorti
Qu’il perd la boule et roule,
Et le voici parti.
Pourquoi donc un œuf roule.
Ce problème est-il neuf ?
Ou plus vieux que la poule !
Ou bien plus vieux que l’œuf !
Car on sait de l’atome,
De l’univers, des cieux,
Tout ce qui fait de l’homme
Le bébête à bon dieu.
Mais dans ce jeu de quille
Qui vient jouer le chien ?
Un œuf dont la coquille
S’agite pour un rien.
Eludant ce problème
Le cher politicien
Aborde mille thèmes
Mais sur l’œuf ne dit rien.
Il parle de retraite
De crise, de gros sous,
Si en poule il caquette
De mon œuf, il s’en fout.
Il serait plus utile
D’enfin légiférer,
Pour que ces volatiles
« Pondent des œufs carrés. »
Ou que sorte des tubes
De nos généticiens
L’œuf en forme de cube
Et qui se range bien.
Ou qu’un inventeur fasse
La machine qu’il faut
Pour que l’œuf ait six faces
Et ses cotés égaux.
Et qui saura me pondre
L’œuf en forme de dé.
Aura droit de me tondre,
Comme un œuf. C’est juré.
Fil2fer le 02/07/2012.
Ici Londres...
On dit aux ânes
Salut Martin !
A Marie-Jeanne
Garde mon vin !
Si la banquise
Héberge Paul
Elle méprise
Les léopold.
J’appelle un cierge
Toujours Pascal
Mais jamais serge
Le doux tergal.
Il faut qu’ânesse
Ecoute Hugo
Et qu’Eliot naisse
A chicago.
S’il est unique
Dites Justin
S’il fait la nique
Dites tintin.
Le beau sourire
Que fait Ninon
Ne veut pas dire
Que c’est pas non.
Sandy s’épelle
Un un zéro
Ce nom s’appelle
Un numéro.
Temps de disette
Les indigents
Font leur causette
Pour Jean Valjean.
Lambert lambine
Et ne fait rien
Quand job turbine
Soir et matin.
Dans sa coquille
Jacques le saint
Pour ma papille
Vaut un oursin.
Tante Adeline
C’est mieux qu’Alain
Mais moins qu’Aline
Pour les câlins.
Qui est d’Odile
Le père faux
Par belle fille
Deviendra beau
En Angleterre
J’ai entendu
Nommer Mystère
Tout inconnu
Et les anglaises
D’un air moqueur
Ne vous déplaise
M’appellent sœur !
Je lance au monde
Quelques infos
Mais dans ma fronde
Du vrai, du faux.
Fil2fer, le 22/08/2012.
C’est la loi du silence,
Et je suis sidéré
Que tant et tant de sciences
N’aient percé le secret.
Si l’idée n’est pas neuve,
Disons que l’œuf en vrai
Par sa forme est la preuve
Que tout n’est pas parfait.
Nous sommes tributaire
D’un problème ma foi
Mille fois millénaire,
Mais qu’on ne résout pas.
Rien de plus ne m’agace
Et met mes nerfs à bout
Car un œuf, quoi qu’on fasse,
Ne tient jamais debout.
A peine de sa poule
Tout chaud est-il sorti
Qu’il perd la boule et roule,
Et le voici parti.
Pourquoi donc un œuf roule.
Ce problème est-il neuf ?
Ou plus vieux que la poule !
Ou bien plus vieux que l’œuf !
Car on sait de l’atome,
De l’univers, des cieux,
Tout ce qui fait de l’homme
Le bébête à bon dieu.
Mais dans ce jeu de quille
Qui vient jouer le chien ?
Un œuf dont la coquille
S’agite pour un rien.
Eludant ce problème
Le cher politicien
Aborde mille thèmes
Mais sur l’œuf ne dit rien.
Il parle de retraite
De crise, de gros sous,
Si en poule il caquette
De mon œuf, il s’en fout.
Il serait plus utile
D’enfin légiférer,
Pour que ces volatiles
« Pondent des œufs carrés. »
Ou que sorte des tubes
De nos généticiens
L’œuf en forme de cube
Et qui se range bien.
Ou qu’un inventeur fasse
La machine qu’il faut
Pour que l’œuf ait six faces
Et ses cotés égaux.
Et qui saura me pondre
L’œuf en forme de dé.
Aura droit de me tondre,
Comme un œuf. C’est juré.
Fil2fer le 02/07/2012.
Ici Londres...
On dit aux ânes
Salut Martin !
A Marie-Jeanne
Garde mon vin !
Si la banquise
Héberge Paul
Elle méprise
Les léopold.
J’appelle un cierge
Toujours Pascal
Mais jamais serge
Le doux tergal.
Il faut qu’ânesse
Ecoute Hugo
Et qu’Eliot naisse
A chicago.
S’il est unique
Dites Justin
S’il fait la nique
Dites tintin.
Le beau sourire
Que fait Ninon
Ne veut pas dire
Que c’est pas non.
Sandy s’épelle
Un un zéro
Ce nom s’appelle
Un numéro.
Temps de disette
Les indigents
Font leur causette
Pour Jean Valjean.
Lambert lambine
Et ne fait rien
Quand job turbine
Soir et matin.
Dans sa coquille
Jacques le saint
Pour ma papille
Vaut un oursin.
Tante Adeline
C’est mieux qu’Alain
Mais moins qu’Aline
Pour les câlins.
Qui est d’Odile
Le père faux
Par belle fille
Deviendra beau
En Angleterre
J’ai entendu
Nommer Mystère
Tout inconnu
Et les anglaises
D’un air moqueur
Ne vous déplaise
M’appellent sœur !
Je lance au monde
Quelques infos
Mais dans ma fronde
Du vrai, du faux.
Fil2fer, le 22/08/2012.
Au banc de mon enfance.
Me voici mes amis. De retour. Ereinté.
Sur ce banc. Où j’avais oublié mon enfance.
La vie, à moi aussi, a fait ses confidences.
Qui me sont des secrets, bien trop lourds à porter.
Sur ce banc. Où j’avais oublié mon enfance.
La vie, à moi aussi, a fait ses confidences.
Qui me sont des secrets, bien trop lourds à porter.
Voyez comme promis. Je reviens. Je reviens.
Sous les coups de la vie j’ai bien roulé mes bosses.
Assez pour revenir où j’ai laissé mon gosse
Puisqu’il voulait grandir. Mais pour qui ? Mais pour rien !
J’ai l’espoir envolé. Et puis j’ai le cœur lourd.
Rien de ce qui fut fait ne s’efface à rebours.
La mort seule est l’amie qui sait la délivrance.
Donc je suis de retour. Mes amis. Épuisé.
Le temps est un outil qui m’a si bien usé,
Que je viens m’endormir au banc de mon enfance.
Fil2fer, le 08/07/2012.
Sous les coups de la vie j’ai bien roulé mes bosses.
Assez pour revenir où j’ai laissé mon gosse
Puisqu’il voulait grandir. Mais pour qui ? Mais pour rien !
J’ai l’espoir envolé. Et puis j’ai le cœur lourd.
Rien de ce qui fut fait ne s’efface à rebours.
La mort seule est l’amie qui sait la délivrance.
Donc je suis de retour. Mes amis. Épuisé.
Le temps est un outil qui m’a si bien usé,
Que je viens m’endormir au banc de mon enfance.
Fil2fer, le 08/07/2012.
Au bois dormant.
Si un jour la patience
Me donne un air charmant,
Je jouerai en silence
Au beau au bois dormant.
Me donne un air charmant,
Je jouerai en silence
Au beau au bois dormant.
Et recouvert de lierre,
Mon château oublié,
Me serait la tanière
Où toujours roupiller.
Pour que jamais ne cesse
Mon temps ensommeillé,
Virez toute princesse
Qui voudrait m’éveiller.
Dites aux damoiselles,
La vie m’ayant lassé,
Que même les plus belles
Passent sans m’embrasser.
Fil2fer, le 11/08/2012.
Mon château oublié,
Me serait la tanière
Où toujours roupiller.
Pour que jamais ne cesse
Mon temps ensommeillé,
Virez toute princesse
Qui voudrait m’éveiller.
Dites aux damoiselles,
La vie m’ayant lassé,
Que même les plus belles
Passent sans m’embrasser.
Fil2fer, le 11/08/2012.