Sur les cordes du vent
Dans le tiroir de nuit, je range ma pudeur.
Je ferai des ficelles en filant dans les cieux
En t’offrant mon corps dans la grandeur d’un cœur
Des alizés d’espoir dans le lac de tes yeux.
J’enfermerai le temps au foulard de ton cou
J’étendrai mon voile dans le pli d’un nuage
Et des perles d’amour puisées sur mon rivage
Vers ce fleuve charnel qui coule dans le flou.
Je donnerai mes nuits, comme on donne une rose
Sur la sente ombragée bousculant la raison
Là ! Dans ton royaume telle une virtuose
Allumer la passion dans ton bel horizon.
Dans ce coin du monde, je serai ton éveil
De mon être à ton seuil un rideau de lumière
Dans le pli du velours où s’endort l’éphémère
En cueillant ta chaleur comme on cueille un soleil.
Et dans la main de l’aube, étaler la splendeur
En semant mes soupirs dans la soie d’un sourire
Dans un geste gracile, effeuiller l’impudeur.
Sur les cordes du vent dans la nuit qui s’étire.
Katy-Ann
Dans le tiroir de nuit, je range ma pudeur.
Je ferai des ficelles en filant dans les cieux
En t’offrant mon corps dans la grandeur d’un cœur
Des alizés d’espoir dans le lac de tes yeux.
J’enfermerai le temps au foulard de ton cou
J’étendrai mon voile dans le pli d’un nuage
Et des perles d’amour puisées sur mon rivage
Vers ce fleuve charnel qui coule dans le flou.
Je donnerai mes nuits, comme on donne une rose
Sur la sente ombragée bousculant la raison
Là ! Dans ton royaume telle une virtuose
Allumer la passion dans ton bel horizon.
Dans ce coin du monde, je serai ton éveil
De mon être à ton seuil un rideau de lumière
Dans le pli du velours où s’endort l’éphémère
En cueillant ta chaleur comme on cueille un soleil.
Et dans la main de l’aube, étaler la splendeur
En semant mes soupirs dans la soie d’un sourire
Dans un geste gracile, effeuiller l’impudeur.
Sur les cordes du vent dans la nuit qui s’étire.
Katy-Ann