Sur le flanc de la lune
Nulle image dans mes yeux, tel un mot doux ne pèse,
Comme ton visage où mes cils deviennent parenthèses,
Et mes joues deviennent dunes.
Puis, comme dans un rêve, tes mains caressent les étoiles
Et l’une après l’autre, leurs mystères te dévoilent.
Sur le flanc de la lune
Mes lèvres te dessinent tel un baiser si brûlant,
Et dans le creux, de sa sœur croissante, un clan
D’étoiles et puis chacune
Te guigne. Et le soleil, de tes cheveux, dérobe
Une tresse si dorée, ornant joliment sa robe,
Et monte à la tribune.
Et moi ! Comme un papillon dans tes mains si douces ;
Le corps dans la paume, mais l’âme vers sa source rebrousse
Et mes yeux, dans les tiens
Plongent, telle une lance aveugle, puissante, trouvant sa cible,
Et comme un temple, dont l’abbé retrouva sa Bible,
Fit avec son Dieu, lien.
VieilArt
Nulle image dans mes yeux, tel un mot doux ne pèse,
Comme ton visage où mes cils deviennent parenthèses,
Et mes joues deviennent dunes.
Puis, comme dans un rêve, tes mains caressent les étoiles
Et l’une après l’autre, leurs mystères te dévoilent.
Sur le flanc de la lune
Mes lèvres te dessinent tel un baiser si brûlant,
Et dans le creux, de sa sœur croissante, un clan
D’étoiles et puis chacune
Te guigne. Et le soleil, de tes cheveux, dérobe
Une tresse si dorée, ornant joliment sa robe,
Et monte à la tribune.
Et moi ! Comme un papillon dans tes mains si douces ;
Le corps dans la paume, mais l’âme vers sa source rebrousse
Et mes yeux, dans les tiens
Plongent, telle une lance aveugle, puissante, trouvant sa cible,
Et comme un temple, dont l’abbé retrouva sa Bible,
Fit avec son Dieu, lien.
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