J'ai t'ai longtemps bercé dans l'ombre
Avant qu'en ton regard noir je ne sombre,
Comme en une langoureuse présence
Etouffant mon âme et la totalité de mes sens!
Le silence s'installe aujour'hui
Sur mes rêves que méthodique tu détruis
Et je reste là, silhouette immobile ,
Pendue à ton souffle comme pendue à un fil.
Ta respiration existe, je l'entends inhumaine...
Tu me toises maintenant, bête visqueuse et immonde
Tu te nourris de ma douleur, te délecte de ma peine
Repus de mon mal qui crève en ce monde!
Rampe fauve sournois, invisible,
Puisque tout à présent me fait mal !
Viens toucher la gorge qui s'ouvre à toi,
Viens carresser de ta bave mon effroi !
Puisque j'aspire à la mort lente, doucement...
Que les secondes s'étalent inlassablement.
Je te retiens serré contre moi nécessaire et violent,
Spleen vorace, bête avide de mon sang!
Avant qu'en ton regard noir je ne sombre,
Comme en une langoureuse présence
Etouffant mon âme et la totalité de mes sens!
Le silence s'installe aujour'hui
Sur mes rêves que méthodique tu détruis
Et je reste là, silhouette immobile ,
Pendue à ton souffle comme pendue à un fil.
Ta respiration existe, je l'entends inhumaine...
Tu me toises maintenant, bête visqueuse et immonde
Tu te nourris de ma douleur, te délecte de ma peine
Repus de mon mal qui crève en ce monde!
Rampe fauve sournois, invisible,
Puisque tout à présent me fait mal !
Viens toucher la gorge qui s'ouvre à toi,
Viens carresser de ta bave mon effroi !
Puisque j'aspire à la mort lente, doucement...
Que les secondes s'étalent inlassablement.
Je te retiens serré contre moi nécessaire et violent,
Spleen vorace, bête avide de mon sang!