SPLEEN
Je ne me supporte plus
Et lentement, cela me tue,
Dans mon esprit emprisonné
Je ne cesse de déraisonner.
A l’intérieur, je me consume
Dès que je prends ma plume,
C’est un mal qui est sournois
Dans lequel je me noie.
Il s’est emparé de mon cœur
En laissant un goût de rancœur,
En tranchant telle une lame
Les bribes sanglantes de mon âme.
J’ai peint mes rêves en noir
Dans un ultime geste dérisoire,
Mon avenir s’est consumé
En même temps que ma réalité.
De mes yeux coulent des larmes
Dans un silencieux vacarme,
En desséchant tout mon être
Jusqu’au point de disparaître.
La souffrance est ma maîtresse
Et sous son emprise me blesse,
Dans cette douleur incolore
Je m’éteins dans un remords.
W.L.
27/10/2016
Je ne me supporte plus
Et lentement, cela me tue,
Dans mon esprit emprisonné
Je ne cesse de déraisonner.
A l’intérieur, je me consume
Dès que je prends ma plume,
C’est un mal qui est sournois
Dans lequel je me noie.
Il s’est emparé de mon cœur
En laissant un goût de rancœur,
En tranchant telle une lame
Les bribes sanglantes de mon âme.
J’ai peint mes rêves en noir
Dans un ultime geste dérisoire,
Mon avenir s’est consumé
En même temps que ma réalité.
De mes yeux coulent des larmes
Dans un silencieux vacarme,
En desséchant tout mon être
Jusqu’au point de disparaître.
La souffrance est ma maîtresse
Et sous son emprise me blesse,
Dans cette douleur incolore
Je m’éteins dans un remords.
W.L.
27/10/2016