Voilà pour clôturer cette débauche de spleen. Je l'espère du moins, car écrire sur ce thème, à la longue, pourrait bien m'inspirer, ou plutôt m'aspirer plus que je ne le veux vraiment.
Ce texte est hors concours.
"L'inspiration vient toujours, quand l'homme le veut, mais elle ne s'en va pas toujours quand il le veut."
Baudelaire
Spleen final.
La terre s'évapore en brumes sémantiques;
Étranger à mon corps, j'invente des répliques
que ne comprennent pas les êtres incarnés,
pour dire le trépas de ma viande mort-née.
Morne et pourtant pensant, j'alterne les extrêmes :
Le jour me croit mourant, me voit comme un blasphème.
La nuit me récupère en de sombres contrées
où elle seule opère, ange des fous prostrés.
Riez-vous ? Riez bien ! Animaux magnifiques,
comme à moi le destin, de son regard oblique,
vous indique la mort. Allons ! Riez quand même !
Lorsque tous les ressorts de l'intrigue cachée
videront leurs égouts, toutes vos lèvres blêmes
connaîtront bien le goût que j'essaie de cracher.
20.01.09
Ce texte est hors concours.
"L'inspiration vient toujours, quand l'homme le veut, mais elle ne s'en va pas toujours quand il le veut."
Baudelaire
Spleen final.
La terre s'évapore en brumes sémantiques;
Étranger à mon corps, j'invente des répliques
que ne comprennent pas les êtres incarnés,
pour dire le trépas de ma viande mort-née.
Morne et pourtant pensant, j'alterne les extrêmes :
Le jour me croit mourant, me voit comme un blasphème.
La nuit me récupère en de sombres contrées
où elle seule opère, ange des fous prostrés.
Riez-vous ? Riez bien ! Animaux magnifiques,
comme à moi le destin, de son regard oblique,
vous indique la mort. Allons ! Riez quand même !
Lorsque tous les ressorts de l'intrigue cachée
videront leurs égouts, toutes vos lèvres blêmes
connaîtront bien le goût que j'essaie de cracher.
20.01.09