Dans ma Savoie natale il y a un alpage
Où j’allais en vacances dès mon plus jeune âge.
J’étais là chaque année , pensionnaire obligé,
Et maman travaillait, pour nous élever.
Nous étions quatre enfants à passer tout l’été
Dans un chalet de bois sentant la pauvreté,
Avec peu de portes et pas beaucoup de fenêtres,
Dominant la vallée de ses mille six cent mètres.
Tante Jeanne gérait ce petit monde
D’une main de fer et sans gant de velours !
Elle veillait , elle surveillait chaque seconde
Du matin au réveil jusqu’à la fin du jour.
Quand arrivait la nuit une lampe à pétrole
Donnait une lueur , et nous mangions autour,
Assis à une table, sans bouger , sans parole.
Le moment était grave et ma foi sans humour.
Mais nous avions aussi nos moments de bonheur .
C’étaient les champignons que nous allions chercher
Les myrtilles , les framboises ….mais il fallait marcher !
Et le soir les lucioles faisaient battre notre cœur .
Avec l’herbe des champs coincée entre les pouces
Nous émettions des sons en soufflant fortement
Nous aurions bien voulu jouer une musique douce
Mais la réalité était.... tout autrement !
Quand nous étions bien sages , nous allions dans les champs
Pour surveiller les vaches , c’étaient de grands moments
Et les heures défilaient tout en nous racontant
Des histoires de bergers …et de la vie d’antan.
Je pourrais sans effort vous en conter encore
De ces moments intenses qui meublaient nos décors,
Les orages la nuit , la neige en plein mois d’Août
L’odeur du serpolet… et j’en oublie sans doute.
Avec cousine Marie nous arrêtions le temps…
Quand j’y pense aujourd’hui j’ai encore mes dix ans …
Où j’allais en vacances dès mon plus jeune âge.
J’étais là chaque année , pensionnaire obligé,
Et maman travaillait, pour nous élever.
Nous étions quatre enfants à passer tout l’été
Dans un chalet de bois sentant la pauvreté,
Avec peu de portes et pas beaucoup de fenêtres,
Dominant la vallée de ses mille six cent mètres.
Tante Jeanne gérait ce petit monde
D’une main de fer et sans gant de velours !
Elle veillait , elle surveillait chaque seconde
Du matin au réveil jusqu’à la fin du jour.
Quand arrivait la nuit une lampe à pétrole
Donnait une lueur , et nous mangions autour,
Assis à une table, sans bouger , sans parole.
Le moment était grave et ma foi sans humour.
Mais nous avions aussi nos moments de bonheur .
C’étaient les champignons que nous allions chercher
Les myrtilles , les framboises ….mais il fallait marcher !
Et le soir les lucioles faisaient battre notre cœur .
Avec l’herbe des champs coincée entre les pouces
Nous émettions des sons en soufflant fortement
Nous aurions bien voulu jouer une musique douce
Mais la réalité était.... tout autrement !
Quand nous étions bien sages , nous allions dans les champs
Pour surveiller les vaches , c’étaient de grands moments
Et les heures défilaient tout en nous racontant
Des histoires de bergers …et de la vie d’antan.
Je pourrais sans effort vous en conter encore
De ces moments intenses qui meublaient nos décors,
Les orages la nuit , la neige en plein mois d’Août
L’odeur du serpolet… et j’en oublie sans doute.
Avec cousine Marie nous arrêtions le temps…
Quand j’y pense aujourd’hui j’ai encore mes dix ans …