Au fond du corridor, où mon regard me plonge,
Une vieille photo me rappelle un été.
À toi, fille d’azur à la croix d’or, je songe !
Est-ce toi qui posais là pour l’éternité ?
Immobile à jamais, sur ce navire immense,
Ta frêle silhouette a jauni peu à peu.
À toi, fille d’azur à la croix d’or, je pense !
Est-ce toi qui voguais sur l’océan si bleu ?
La houle nous berçait, je m’en souviens encore.
Envoûtés par le large et charmés à l’envi,
Tes yeux étincelaient d’un feu multicolore !
Tu scrutais l’horizon, en quête d’infini…
Mais les ans ont passé. Où es-tu, à présent,
Toi dont le souvenir se flétrit et se fane ?
Les ports sont trop nombreux ! Quand j’écoute le vent,
Je n’entends plus ta voix dans la brise océane.
Alors, fille d’azur à la croix d’or, je rêve.
Je vogue sur les flots, là, au fond du couloir.
Une vieille photo me rappelle un été.
À toi, fille d’azur à la croix d’or, je songe !
Est-ce toi qui posais là pour l’éternité ?
Immobile à jamais, sur ce navire immense,
Ta frêle silhouette a jauni peu à peu.
À toi, fille d’azur à la croix d’or, je pense !
Est-ce toi qui voguais sur l’océan si bleu ?
La houle nous berçait, je m’en souviens encore.
Envoûtés par le large et charmés à l’envi,
Tes yeux étincelaient d’un feu multicolore !
Tu scrutais l’horizon, en quête d’infini…
Mais les ans ont passé. Où es-tu, à présent,
Toi dont le souvenir se flétrit et se fane ?
Les ports sont trop nombreux ! Quand j’écoute le vent,
Je n’entends plus ta voix dans la brise océane.
Alors, fille d’azur à la croix d’or, je rêve.
Je vogue sur les flots, là, au fond du couloir.