C'est sur cet oreiller mouillé que j'ai fredonné,
Depuis que je suis né, bercé par les ''bips'' saccadés.
C'est de cette chambre d'une blancheur immaculée,
Que j'ai passé ma vie, que j'ai pleuré, âme égarée.
C'est depuis ma fenêtre que je les voyais, ces gens
Qui marchaient, qui marchaient, en se pressant!!
Ils avançaient sur leurs deux jambes, normalement,
Sans savoir que c'était pour moi un rêve délirant.
C'est en grandissant que j'ai bien compris,
Que toute ma courte vie, je la passerais ici.
C'est peu après ma naissance qu'on ma dit:
''Il n'y a rien à faire'', pourtant, l'espoir vit.
C'est en peu de temps que je me suis aperçu
Qu'ils s'en fichaient tous, ces médecins déçus.
C'est, hélas, en si peu de temps que j'ai vu
Qu'ils attendaient que je meure, tel un détritus.
C'est en mûrissant que je me suis dit,''Tiens,
Même si le mince espoir ne sert plus à rien''
Et c'est en mourant que j'ai attrapé ta main
En disant: ''C'est ça la mort? Je me sens bien...''
31/12/2011
Depuis que je suis né, bercé par les ''bips'' saccadés.
C'est de cette chambre d'une blancheur immaculée,
Que j'ai passé ma vie, que j'ai pleuré, âme égarée.
C'est depuis ma fenêtre que je les voyais, ces gens
Qui marchaient, qui marchaient, en se pressant!!
Ils avançaient sur leurs deux jambes, normalement,
Sans savoir que c'était pour moi un rêve délirant.
C'est en grandissant que j'ai bien compris,
Que toute ma courte vie, je la passerais ici.
C'est peu après ma naissance qu'on ma dit:
''Il n'y a rien à faire'', pourtant, l'espoir vit.
C'est en peu de temps que je me suis aperçu
Qu'ils s'en fichaient tous, ces médecins déçus.
C'est, hélas, en si peu de temps que j'ai vu
Qu'ils attendaient que je meure, tel un détritus.
C'est en mûrissant que je me suis dit,''Tiens,
Même si le mince espoir ne sert plus à rien''
Et c'est en mourant que j'ai attrapé ta main
En disant: ''C'est ça la mort? Je me sens bien...''
31/12/2011