Au Pérou, au Vénézuela
En Bolivie, en Colombie
En Équateur, au Panama
Dans ces pays, il est béni
Tous lui doivent l'indépendance
Leur émancipation finale
Et c'est d'une fierté immense
Qu'ils vénèrent ce général
Simon Bolivar est natif
De Caracas et, tout bébé
Son nez pointu et son œil vif
Signent sa personnalité
Né d'une famille notable
D'une excellente éducation
Le jeune Simon, fort capable
N'en est pas moins un polisson
Indiscipliné à l'extrême
Il épuise ses précepteurs
Jusqu'à tomber sur ce qu'il aime
"Les rêveries du promeneur"
Jean-Jacques Rousseau, c'est exact
Correspond à son idéal
Il est pour le passage à l'acte
Philosophique libéral
À seize ans il part pour l'Europe
Chez son oncle à la cour d'Espagne
Et se rit du monde interlope
Qui grouille à la cour de Cocagne
Il épouse Marie-Thérèse
En mil huit cent-deux à Madrid
Mais après deux ou trois malaises
Elle meurt de la typhoïde
En mil huit cent quatre, il assiste
Au sacre de Napoléon
Puis il quitte l'Europe, triste
De voir le déclin des nations
À son retour en Amérique
Bolivar emboîte le pas
À un trublion politique
Nommé Francisco Miranda
Hélas, la république sombre
Les insurgés sont arrêtés
Bolivar qui n'est pas du nombre
En Colombie doit s'exiler
Mais ce n'est que partie remise
Car au bout d'une année, en gros
La République est reconquise
Et Bolivar est un héros
Baptisé "Le Libérateur"
Par le peuple vénézuélien
Il se proclame dictateur
Ce qui ne passe pas très bien
Lors, la guerre civile éclate
Et reviennent les Ibériques
Qui chassent le faux démocrate
Qui s'enfuit à la Jamaïque
En décembre mil huit cent-seize
Avec quelques troupes de choc
Et une cohorte antillaise
Il s'enfonce dans l'Orénoque
Il traverse des forêts vierges
Longe des lacs, franchit des cols
Et quelques mois après émerge
Dans la plaine emplie d'Espagnols
C'est une éclatante victoire
Qu'il remporte sans faire un mort
Et le peuple chante à la gloire
De Simon "El Libertador"
Puis il reconquiert Caracas
Libère ensuite l'Équateur
S'empare du Pérou et chasse
Les Espagnols envahisseurs
Quand la conquête est achevée
Il veut réunir ces pays
En une nationalité
Un peu comme aux États-Unis
Un congrès panaméricain
Trouvant son projet inquiétant
L'abolit de peur qu'un coquin
N'en soit un jour le président
D'ailleurs Bolivar s'illusionne
Il perd sa popularité
Ses vieux compagnons l'abandonnent
Pour des postes bien rétribués
À la tête de deux pays
Colombie et Venezuela
Il ne voit pas quelques aigris
Fomenter son assassinat
Il y échappe de justesse
Mais le ver étant dans le fruit
Colombie et Pérou s'agressent
Bolivar malade s'enfuit
Il se réfugie sur la côte
Où un ami a sa maison
C'est là qu'il meurt, peut-être faute
D'avoir copié Napoléon
En Bolivie, en Colombie
En Équateur, au Panama
Dans ces pays, il est béni
Tous lui doivent l'indépendance
Leur émancipation finale
Et c'est d'une fierté immense
Qu'ils vénèrent ce général
Simon Bolivar est natif
De Caracas et, tout bébé
Son nez pointu et son œil vif
Signent sa personnalité
Né d'une famille notable
D'une excellente éducation
Le jeune Simon, fort capable
N'en est pas moins un polisson
Indiscipliné à l'extrême
Il épuise ses précepteurs
Jusqu'à tomber sur ce qu'il aime
"Les rêveries du promeneur"
Jean-Jacques Rousseau, c'est exact
Correspond à son idéal
Il est pour le passage à l'acte
Philosophique libéral
À seize ans il part pour l'Europe
Chez son oncle à la cour d'Espagne
Et se rit du monde interlope
Qui grouille à la cour de Cocagne
Il épouse Marie-Thérèse
En mil huit cent-deux à Madrid
Mais après deux ou trois malaises
Elle meurt de la typhoïde
En mil huit cent quatre, il assiste
Au sacre de Napoléon
Puis il quitte l'Europe, triste
De voir le déclin des nations
À son retour en Amérique
Bolivar emboîte le pas
À un trublion politique
Nommé Francisco Miranda
Hélas, la république sombre
Les insurgés sont arrêtés
Bolivar qui n'est pas du nombre
En Colombie doit s'exiler
Mais ce n'est que partie remise
Car au bout d'une année, en gros
La République est reconquise
Et Bolivar est un héros
Baptisé "Le Libérateur"
Par le peuple vénézuélien
Il se proclame dictateur
Ce qui ne passe pas très bien
Lors, la guerre civile éclate
Et reviennent les Ibériques
Qui chassent le faux démocrate
Qui s'enfuit à la Jamaïque
En décembre mil huit cent-seize
Avec quelques troupes de choc
Et une cohorte antillaise
Il s'enfonce dans l'Orénoque
Il traverse des forêts vierges
Longe des lacs, franchit des cols
Et quelques mois après émerge
Dans la plaine emplie d'Espagnols
C'est une éclatante victoire
Qu'il remporte sans faire un mort
Et le peuple chante à la gloire
De Simon "El Libertador"
Puis il reconquiert Caracas
Libère ensuite l'Équateur
S'empare du Pérou et chasse
Les Espagnols envahisseurs
Quand la conquête est achevée
Il veut réunir ces pays
En une nationalité
Un peu comme aux États-Unis
Un congrès panaméricain
Trouvant son projet inquiétant
L'abolit de peur qu'un coquin
N'en soit un jour le président
D'ailleurs Bolivar s'illusionne
Il perd sa popularité
Ses vieux compagnons l'abandonnent
Pour des postes bien rétribués
À la tête de deux pays
Colombie et Venezuela
Il ne voit pas quelques aigris
Fomenter son assassinat
Il y échappe de justesse
Mais le ver étant dans le fruit
Colombie et Pérou s'agressent
Bolivar malade s'enfuit
Il se réfugie sur la côte
Où un ami a sa maison
C'est là qu'il meurt, peut-être faute
D'avoir copié Napoléon