SI TU REVIENS …
Tu m’avais dit, avant ton ultime départ
"Désormais, tu verras seule le ciel en flammes
Fais comme si j’étais retenue quelque part
Et je viendrais te rejoindre, mon âme ! "
Mais comment pourrai-je toute seule le contempler ?
Le beau coucher vermeil, sans toi, est incomplet
Tu avais le pouvoir, par ta seule présence
De rendre sa beauté chaque fois plus intense
J’avais le sentiment qu’il te rendait hommage
Et devant ton sourire, il cachait son visage
Puis il partait ensuite, confus et mal à l’aise
Vers l’horizon lointain, oublier son malaise
La nuit venait après le soustraire à nos yeux
Et colorait de noir les flammes de l’adieu
La douceur du moment recouvrait notre étreinte
Nous faisant oublier nos toutes petites craintes
Plus pur qu’un solitaire dans son plus bel écrin
Plus doux qu’une caresse effaçant un chagrin
Nous accordait sa grâce et sa bénédiction
Et que rien ne viendrait ternir ma conviction
Je te revois encore, arborant un sourire
Tendre ta main vers moi et pousser un soupir
Je répétais tout bas ce que mon cœur dictait
Le bonheur de t’avoir, l’amour qui m’habitait
Puis tu fermais les yeux, dans un effort suprême
Et tu portais ma main vers ton visage blême
Pour ressentir l’effet de ma tendre caresse
Et me laisser sécher tes larmes de tristesse
Je revois les derniers moments de ta présence
Le visage apaisé ou en proie aux souffrances
Quand tu me conseillais, après un long silence
D’accepter du destin la terrible sentence
Je revois le matin de ton triste départ
Quand le ciel s’associa, par un curieux hasard
A mon deuil subit, montrant son teint blafard
Et pleura comme moi à ton dernier regard
Tu voudrais que j’oublie, que j’accepte mon sort
Que j’aille admirer seule le soleil qui s’endort
Aura-t-il à mes yeux taris son charme encore ?
Pourrai-je en ton absence apprécier son trésor ?
Tu voudrais, âme pure que j’oublie mon chagrin
L’existence avec toi et notre doux refrain
Que je mette à mes pleurs et ma peine un frein
Que je confie mon deuil à l’oubli d’un écrin
Me voilà revenue, après ma longue errance
Sur ta tombe, mon âme, pour pleurer ton absence
Tu me manques, tu sais et mon cœur en silence
Prie Dieu et implore sa clémence
"Désormais, tu verras seule le ciel en flammes
Fais comme si j’étais retenue quelque part
Et je viendrais te rejoindre, mon âme ! "
Mais comment pourrai-je toute seule le contempler ?
Le beau coucher vermeil, sans toi, est incomplet
Tu avais le pouvoir, par ta seule présence
De rendre sa beauté chaque fois plus intense
J’avais le sentiment qu’il te rendait hommage
Et devant ton sourire, il cachait son visage
Puis il partait ensuite, confus et mal à l’aise
Vers l’horizon lointain, oublier son malaise
La nuit venait après le soustraire à nos yeux
Et colorait de noir les flammes de l’adieu
La douceur du moment recouvrait notre étreinte
Nous faisant oublier nos toutes petites craintes
Plus pur qu’un solitaire dans son plus bel écrin
Plus doux qu’une caresse effaçant un chagrin
Nous accordait sa grâce et sa bénédiction
Et que rien ne viendrait ternir ma conviction
Je te revois encore, arborant un sourire
Tendre ta main vers moi et pousser un soupir
Je répétais tout bas ce que mon cœur dictait
Le bonheur de t’avoir, l’amour qui m’habitait
Puis tu fermais les yeux, dans un effort suprême
Et tu portais ma main vers ton visage blême
Pour ressentir l’effet de ma tendre caresse
Et me laisser sécher tes larmes de tristesse
Je revois les derniers moments de ta présence
Le visage apaisé ou en proie aux souffrances
Quand tu me conseillais, après un long silence
D’accepter du destin la terrible sentence
Je revois le matin de ton triste départ
Quand le ciel s’associa, par un curieux hasard
A mon deuil subit, montrant son teint blafard
Et pleura comme moi à ton dernier regard
Tu voudrais que j’oublie, que j’accepte mon sort
Que j’aille admirer seule le soleil qui s’endort
Aura-t-il à mes yeux taris son charme encore ?
Pourrai-je en ton absence apprécier son trésor ?
Tu voudrais, âme pure que j’oublie mon chagrin
L’existence avec toi et notre doux refrain
Que je mette à mes pleurs et ma peine un frein
Que je confie mon deuil à l’oubli d’un écrin
Me voilà revenue, après ma longue errance
Sur ta tombe, mon âme, pour pleurer ton absence
Tu me manques, tu sais et mon cœur en silence
Prie Dieu et implore sa clémence