Si chaque fois que l’on pétait
Une fumée bleue s’échappait
De notre anus
On pourrait enfin détecter
Le salopard qui s’est lâché
Dans l’autobus
On s’apercevrait bien souvent
Que l’auteur n’est pas forcément
Un vieux gros naze
Et que la demoiselle qu’on matait
Avec ses seins qui ballotaient
Avait des gaz
Si chaque fois que l’on pétait
Aucun bruit ne l’accompagnait
Aucune odeur
On s’en donnerait à cœur-joie
Devant son chef et pourquoi pas
Son directeur
Et peut-être que celui-ci
Pensant que le pet vient de lui
Ne s’en excuse
Mais à trop vouloir plaisanter
On peut craindre que de ce pet
Un jet ne fuse
Je connais des gens très sérieux
Qui vous pèt’nt les yeux dans les yeux
D’un air hautain
Puis quand ça commence à dauber
Tout en se ventilant le nez
Accusent le chien
Péter en public, c’est risqué
Un dérapage peut arriver
Et c’est le bide
Et péter sans un auditoire
C’est péter dans une baignoire
A moitié-vide
On pète trente fois par jour
Même en disant des mots d’amour
Au clair de lune
Que l’on soit ou non romantique
Rien à faire, c’est les statistiques
On en lâche une
Les curés pendant le sermon
Les élus au palais Bourbon
A la Sorbonne
Pour peu qu’on ne les applaudisse
Alors très fort dans l’édifice
Ils s’abandonnent
Dans une sall’ de cinéma
Médor est lâché cinq-cents fois
En moins d’une heure
Si on allumait son briquet
On pourrait avec le quartier
Péter en chœur
Si chaque fois que l’on pétait
Une note carillonnait
A chaque caisse
On pourrait apprendr’ le solfège
On pourrait créer des arpèges
Avec ses fesses
Si chaque fois que l’on pétait
Dans la fumée en ressortait
Un bon génie
Qu’il dise en faisant la courbette :
« Vous m’avez appelé mon maître
Et me voici !
Demandez-moi n’importe quoi
Et votre vœu s’exaucera
Mais un conseil
Sortez-moi de ce trou qui pue
Ma place est certes dans un cul
Mais de bouteille. »
Si chaque fois que l’on pétait
Le gaz était récupéré
Dans un pip’-line
On pourrait regonfler les pneus
Le mettre en bomb’, servir de feu
Dans nos cuisines
En guise de bombe atomique
Dans une guerre biologique
Tout en puanteur
Le plus repoussant des pays
Selon le degré d’asphyxie
Serait vainqueur
Si chaque fois que l’on pétait
On était autopropulsé
A quelques mètres
Après un bon plat de fayots
On pourrait marcher sur les eaux
Et puis, peut-être
Sur la lune on atterrirait
D’où un pétomane clamerait
En posant l’pied
« Pour l’homme c’est un petit pet
Mais un prout pour l’humanité
Trop constipée ! »
Tous les pays vivraient en paix
Enfin depuis Hugues Capet
Plus de grabuge
Tout les pays vivraient en paix
Tout les gens se diraient « après
Nous le déluge »
Tout les pays vivraient en paix
En paix dans un monde de pets
Sans vermifuge
Tout les pays vivraient en paix
En paix dans un monde de pets
Je vous laisse juge…
… de paix.
Une fumée bleue s’échappait
De notre anus
On pourrait enfin détecter
Le salopard qui s’est lâché
Dans l’autobus
On s’apercevrait bien souvent
Que l’auteur n’est pas forcément
Un vieux gros naze
Et que la demoiselle qu’on matait
Avec ses seins qui ballotaient
Avait des gaz
Si chaque fois que l’on pétait
Aucun bruit ne l’accompagnait
Aucune odeur
On s’en donnerait à cœur-joie
Devant son chef et pourquoi pas
Son directeur
Et peut-être que celui-ci
Pensant que le pet vient de lui
Ne s’en excuse
Mais à trop vouloir plaisanter
On peut craindre que de ce pet
Un jet ne fuse
Je connais des gens très sérieux
Qui vous pèt’nt les yeux dans les yeux
D’un air hautain
Puis quand ça commence à dauber
Tout en se ventilant le nez
Accusent le chien
Péter en public, c’est risqué
Un dérapage peut arriver
Et c’est le bide
Et péter sans un auditoire
C’est péter dans une baignoire
A moitié-vide
On pète trente fois par jour
Même en disant des mots d’amour
Au clair de lune
Que l’on soit ou non romantique
Rien à faire, c’est les statistiques
On en lâche une
Les curés pendant le sermon
Les élus au palais Bourbon
A la Sorbonne
Pour peu qu’on ne les applaudisse
Alors très fort dans l’édifice
Ils s’abandonnent
Dans une sall’ de cinéma
Médor est lâché cinq-cents fois
En moins d’une heure
Si on allumait son briquet
On pourrait avec le quartier
Péter en chœur
Si chaque fois que l’on pétait
Une note carillonnait
A chaque caisse
On pourrait apprendr’ le solfège
On pourrait créer des arpèges
Avec ses fesses
Si chaque fois que l’on pétait
Dans la fumée en ressortait
Un bon génie
Qu’il dise en faisant la courbette :
« Vous m’avez appelé mon maître
Et me voici !
Demandez-moi n’importe quoi
Et votre vœu s’exaucera
Mais un conseil
Sortez-moi de ce trou qui pue
Ma place est certes dans un cul
Mais de bouteille. »
Si chaque fois que l’on pétait
Le gaz était récupéré
Dans un pip’-line
On pourrait regonfler les pneus
Le mettre en bomb’, servir de feu
Dans nos cuisines
En guise de bombe atomique
Dans une guerre biologique
Tout en puanteur
Le plus repoussant des pays
Selon le degré d’asphyxie
Serait vainqueur
Si chaque fois que l’on pétait
On était autopropulsé
A quelques mètres
Après un bon plat de fayots
On pourrait marcher sur les eaux
Et puis, peut-être
Sur la lune on atterrirait
D’où un pétomane clamerait
En posant l’pied
« Pour l’homme c’est un petit pet
Mais un prout pour l’humanité
Trop constipée ! »
Tous les pays vivraient en paix
Enfin depuis Hugues Capet
Plus de grabuge
Tout les pays vivraient en paix
Tout les gens se diraient « après
Nous le déluge »
Tout les pays vivraient en paix
En paix dans un monde de pets
Sans vermifuge
Tout les pays vivraient en paix
En paix dans un monde de pets
Je vous laisse juge…
… de paix.