Sextine ange (ou l'enjeu de la question) sextine n°6
Le flou sommeille de façon étrange
Il y mêle le doute au rêve du mystère
On y discerne au loin l'idée d'un ange
Tel un marin distinguant à l'horizon, la terre
Mais à mesure que l'on s'approche cela change
Et l'image s'évapore tel un nuage dans l'air
Tant de fois, l'envie de changer d'air
Que même notre quotidien devient étrange
On ferme les yeux avec l'espoir que cela change
Mais le flou est un brouillard qui entretient le mystère
Si de penser l'on s'envole, la réalité nous ramène sur terre
Seuls, les songes peuvent atteindre les anges
Faut-il être à l'agonie ou bien trépasser pour voir l'ange
Décoller pour de bon pour ainsi flotter dans l'air
Détacher l'âme de son corps pour quitter la terre
S'engager dans un tunnel, voir la lumière blanche étrange
Tout ceci n'est qu'hypothèse et maintient le mystère
Mais ce n'est qu'au firmament que notre vision change
Paradis, enfer, au fond qu'est-ce que ça change
Croire ou refuser l'idée, laissons le diable tutoyer l'ange
Voulons-nous vraiment percer ce si lointain mystère
S'enfuir sous terre, brûler, devenir poussière dans l'air
La fin de cet épisode n'est qu'abstraite face à la suite étrange
Et résume assez bien l'énigme qui nous préoccupe tant sur terre
Dix mille pieds d'altitude ou six pieds sous terre
La gravité de l'instant s'avère plus légère ensuite et tout change
L'attraction de nos pairs s'opère puis peu à peu se perd, est-ce étrange
Le temps nous apprends juste à laisser l'être cher rejoindre les anges
Les parfums nous embaument de fragrances jusqu'à ce qu'enfin on sente air
Nulle calcul savant pour résoudre ce bien intriguant mystère
On peut tourner la question dans tous les sens, cela reste un mystère
On a beau monter, descendre, avancer, reculer et tourner sur la terre
Le sixième sens reste le seul qui subsiste et nous emmène tel un courant d'air
On a beau parler, entendre, goûter, sentir ou toucher, rien n'y change
Le sixième sens finalement n'est peut être rien d'autre que notre ange
Au delà de nos vies qui se consument, se raconte des histoires étranges
Si du doute nait l'étrange, l'intime conviction entretien le mystère
Et si de nos gardiens les anges, personne ne sait où ils se terre
Il n'y a pas de raison que cela change, alors respirons, changeons d'air
Le flou sommeille de façon étrange
Il y mêle le doute au rêve du mystère
On y discerne au loin l'idée d'un ange
Tel un marin distinguant à l'horizon, la terre
Mais à mesure que l'on s'approche cela change
Et l'image s'évapore tel un nuage dans l'air
Tant de fois, l'envie de changer d'air
Que même notre quotidien devient étrange
On ferme les yeux avec l'espoir que cela change
Mais le flou est un brouillard qui entretient le mystère
Si de penser l'on s'envole, la réalité nous ramène sur terre
Seuls, les songes peuvent atteindre les anges
Faut-il être à l'agonie ou bien trépasser pour voir l'ange
Décoller pour de bon pour ainsi flotter dans l'air
Détacher l'âme de son corps pour quitter la terre
S'engager dans un tunnel, voir la lumière blanche étrange
Tout ceci n'est qu'hypothèse et maintient le mystère
Mais ce n'est qu'au firmament que notre vision change
Paradis, enfer, au fond qu'est-ce que ça change
Croire ou refuser l'idée, laissons le diable tutoyer l'ange
Voulons-nous vraiment percer ce si lointain mystère
S'enfuir sous terre, brûler, devenir poussière dans l'air
La fin de cet épisode n'est qu'abstraite face à la suite étrange
Et résume assez bien l'énigme qui nous préoccupe tant sur terre
Dix mille pieds d'altitude ou six pieds sous terre
La gravité de l'instant s'avère plus légère ensuite et tout change
L'attraction de nos pairs s'opère puis peu à peu se perd, est-ce étrange
Le temps nous apprends juste à laisser l'être cher rejoindre les anges
Les parfums nous embaument de fragrances jusqu'à ce qu'enfin on sente air
Nulle calcul savant pour résoudre ce bien intriguant mystère
On peut tourner la question dans tous les sens, cela reste un mystère
On a beau monter, descendre, avancer, reculer et tourner sur la terre
Le sixième sens reste le seul qui subsiste et nous emmène tel un courant d'air
On a beau parler, entendre, goûter, sentir ou toucher, rien n'y change
Le sixième sens finalement n'est peut être rien d'autre que notre ange
Au delà de nos vies qui se consument, se raconte des histoires étranges
Si du doute nait l'étrange, l'intime conviction entretien le mystère
Et si de nos gardiens les anges, personne ne sait où ils se terre
Il n'y a pas de raison que cela change, alors respirons, changeons d'air
Kandinsky 03/11/2017
