Ils t'attendaient depuis longtemps,
Ils t'espéraient avant Noël,
Mais tu as bien pris tout ton temps,
Et voilà, tu descends du ciel.
Les enfants vont pouvoir jouer,
Dès la sortie de leur école,
Heureux de pouvoir se jeter
Sur ce tapis de neige molle.
Il est vrai que c’est merveilleux,
La neige, de la voir tomber
Ces petits cristaux lumineux
Sur leurs visages violacés.
Mais, hélas, je n’ai plus cinq ans,
La neige, j’en ai bien soupé,
Elle m’empêche de démarrer
Je dois prendre le train maintenant.
Le paysage est irréel,
C’est beau, je dois bien l’avouer,
Mais, attendez un peu qu’il gèle,
Les trottoirs seront verglacés.
Bienvenue aux chutes et fractures,
Je marche le regard rivé
Au sol, ou j’me casse la figure,
Et les urgences sont débordées.
Alors, vivement le dégel,
Que tout redevienne comme avant
Plus besoin de jeter du sel
De partout, c’est si salissant.
Saleté de neige, je t’aime
Lorsque tu commences lentement
A fondre. Quel plaisir suprême !
Laisse donc la place au Printemps !
Ils t'espéraient avant Noël,
Mais tu as bien pris tout ton temps,
Et voilà, tu descends du ciel.
Les enfants vont pouvoir jouer,
Dès la sortie de leur école,
Heureux de pouvoir se jeter
Sur ce tapis de neige molle.
Il est vrai que c’est merveilleux,
La neige, de la voir tomber
Ces petits cristaux lumineux
Sur leurs visages violacés.
Mais, hélas, je n’ai plus cinq ans,
La neige, j’en ai bien soupé,
Elle m’empêche de démarrer
Je dois prendre le train maintenant.
Le paysage est irréel,
C’est beau, je dois bien l’avouer,
Mais, attendez un peu qu’il gèle,
Les trottoirs seront verglacés.
Bienvenue aux chutes et fractures,
Je marche le regard rivé
Au sol, ou j’me casse la figure,
Et les urgences sont débordées.
Alors, vivement le dégel,
Que tout redevienne comme avant
Plus besoin de jeter du sel
De partout, c’est si salissant.
Saleté de neige, je t’aime
Lorsque tu commences lentement
A fondre. Quel plaisir suprême !
Laisse donc la place au Printemps !