Rien ne comble le vide de mes bras
Rien ne comble le vide de mes bras
depuis que tu es partie
un matin de mai,
ô mon Epousée,
le vent connaît la profondeur de ma douleur,
et les sceaux de ma Passion
quand j’écris dessus l’horizon
les initiales de ton prénom.
Les sources chantent le miroir de ta beauté,
les champs d’asphodèles conservent encore
le bruit de tes escarpins,
je m’agrippais chaque soir et à chaque jour
à tes seins de flamme,
aux comtés de tes aisselles,
à l’urne de tes hanches,
et à l’hermine de ton pertuis
où ma langue te faisait découvrir
la blanche royauté de ton corps,
j’ai crié en vain ton nom aux paupières des arbres,
j’ai parcouru des lieux durant
des forêts taciturnes et des bois de grâce.
Qu’es-tu devenue, toi qui sanglotais
lors de nos ruts
la sagesse de mon prénom,
ô ma Princesse d’harmonie ?
Reviens, je t’en supplie, je te dirai des hymnes saphiques,
et à genoux sur notre couche,
je célébrerai à la face du monde
la Splendeur de ta Féminité, et les odes de ta Jouissance,
car il n’y a rien de plus beau
que les orgues de notre Passion
si pure et si ardente.
Sophie Rivière
Rien ne comble le vide de mes bras
depuis que tu es partie
un matin de mai,
ô mon Epousée,
le vent connaît la profondeur de ma douleur,
et les sceaux de ma Passion
quand j’écris dessus l’horizon
les initiales de ton prénom.
Les sources chantent le miroir de ta beauté,
les champs d’asphodèles conservent encore
le bruit de tes escarpins,
je m’agrippais chaque soir et à chaque jour
à tes seins de flamme,
aux comtés de tes aisselles,
à l’urne de tes hanches,
et à l’hermine de ton pertuis
où ma langue te faisait découvrir
la blanche royauté de ton corps,
j’ai crié en vain ton nom aux paupières des arbres,
j’ai parcouru des lieux durant
des forêts taciturnes et des bois de grâce.
Qu’es-tu devenue, toi qui sanglotais
lors de nos ruts
la sagesse de mon prénom,
ô ma Princesse d’harmonie ?
Reviens, je t’en supplie, je te dirai des hymnes saphiques,
et à genoux sur notre couche,
je célébrerai à la face du monde
la Splendeur de ta Féminité, et les odes de ta Jouissance,
car il n’y a rien de plus beau
que les orgues de notre Passion
si pure et si ardente.
Sophie Rivière
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