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Rendez-vous dans la salle de bain

mohdio

Nouveau poète
#1
Elle était blonde et ronde à l’allure de fée, et avait à peine ses vingt ans.
Et lui trapu et velu aux épaules carrés, majorant à peine ses trente ans.
Tous deux vivaient sous le toit d’une veuve qui s’acheminait droit vers ses quatre vingt ans.
Elle leur servait de tutrice et même de mémé,
Et leur accordait toute son hospitalité malgré ses maigres possibilités.
Elle voulut leur servir d’un model très futé,
Mais c’était celui d’une jeunesse en ce temps bien reculée.
Ils se couchaient tous trois en chambres séparées,
Et se croisaient le soir autour du diner.
De regards en regards les deux jeunes se confondaient,
Les cœurs tout battants, ils se sentaient enivrés.
Et quand le soir la mémé se mettait à tricoter,
Ils se retrouvaient dans la salle de bain pour une douche bien sucrée.
Il arrivait le premier et ôtait ses frocs, et sans tarder il se mettait Knock.
Elle s’assurait toujours que rien ne les dérangeait, et venait à son tour pour livrer le stock.
Tous deux se rapprochaient pour monter au top,
S’enliassant de désir ils frissonnaient de plaisir.
Alors ils passaient aussitôt à l’action.
Et sous une douche aux jets bien saccadés,
Leurs deux corps restaient tout soudés et bien immergés.
Seins fermes contre poitrine velu s’entrechoquant, le paradis demeurait juste à côté.
Et pendant que la mémé s’arrêtait de tricoter, ses protégés eux finissaient de confesser.
Chacun dans sa piaule comme si de rien n’en était, tous se retrouvaient le soir autour du diner.
Et quand tout doux, le diner s’achevait, chacun des convives allait se coucher.
Alors tombait la nuit avec tous ses mystères, chacun d’eux dormait avec ses misères.
Loin des yeux tout près du cœur, le fantôme de la blonde hantait le velu.
Et vice versa comme par télépathie, la nuit blanche s’imposait aux deux complices.
Et quand pointait le jour qu’annonçait le chant de coq, tous trois se levaient pour vaquer aux besognes.
Et dès que sonnait l’heure de la randonnée, les amoureux se retrouvaient pour recommencer la corvée.
Et chaque fois que la présence de la mémé ne faisait obstacle,
C’était vite fait et tout rentrait dans l’ordre.
Même s’il arrivait qu’elle ferme l’œil tout en veillant au grain,
La vieille dame savait qu’il faut bien que jeunesse se passe.
Ainsi va la vie !
 

cintada

Nouveau poète
#4
très très drôle... un épisode que l'on a plus ou moins vécu... mais l'interdit, ou se cacher augmente le désir, c'est bien connu !!
je t'embrasse
 

Regalline

Maître Poète
#5
ha bon........leçon de bain douche !!!!!!!! tu es venu dans le mien ?.........Jojo, le connait bien .......elle qui m'a proposé un tour dans son spa !!!!! +1