Réaction
Les brumes de l’automne accumulent les plaintes
D’un peuple qui se meurt par manque de ressources,
Je l’avais pressenti, j’en éprouvais des craintes
Car tous nos dirigeants boivent aux mêmes sources.
Notre monde à présent s’en va à la dérive
Car l’on a bâillonné l’Honneur et la Sagesse
Pour mieux les exiler sur la lointaine rive
Où s’y trouvent déjà l’Amour, la Politesse.
Les esprits embués de vapeurs sataniques
Ayant soif du pouvoir comme de la richesse,
Tentent de se créer des palais chimériques
En semant autour d’eux pauvreté et détresse.
Le monde doucement se meurt dans un brouillard
Qui étouffe les peuples au profit des élus,
Nous devons réagir avant qu‘il soit trop tard
Pour rendre à la raison ces maudits farfelus.
Extrait de "Brumes d’automne"